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Commentaire de Icks PEY

sur Méfiez-vous de la nature ou attention au retour du maternalisme


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Icks PEY Icks PEY 5 février 2008 20:43

" tous ces préjugés qui lui sont inculqués autant à la télé que dans le choix des cadeaux qui lui sont offerts."

Ce que vous appelez préjugés sont le fruit des hormones et non d’un conditionnement. C’est un peu l’histoire de l’oeuf et de la poule. Vous dites que les petits garçons jouent aux petites voitures car les pub TV, la vision inconsciente des parents et les catalogues de jeu sont conçus ainsi. Mais, bien au contraire, le marketing des jeux collent au plus près des tendances réelles du marché : si les filles étaient sensibles aux petites voitures, croyez bien que les agences de pub développeraient des pub de petites voitures pour filles. Cela s’est fait pour les playmobil, par exemple : initialement masculin, ce jeu s’est féminisé. Au revanche, si les petits garçons ne jouent pas encore à Barbie, ce n’est pas parce qu’aucun publicitaire s’y est collé mais bien parce que c’est une réalité humaine !

 

 

Une femme et un homme c’est très différent, néanmoins il y a peu de secteur qui soit incompatible avec un sexe alors pourquoi parler de "lutte des classes de type crypto-communiste " ?

Parce que le marxisme a prospéré sur la notion de lutte des classes. Les révolutionnaires ont toujours fait croire aux forces ouvrières que l’origine de leur soucis se trouvait dans l’existence de la classe des patrons et des bourgeois. L’Histoire nous démontre la perttinence de cette conception (sic !). Je cite ces mots dans ce contexte car je crois que le féminisme, ou en tout cas une certaine partie du féminisme a fondé sur fond de commerce sur la lutte contre l’homme, je dirai même la haine de l’homme. Il faut avoir participé à certaines réunions du MLF pour toucher du doigt ce que la haine de l’homme signifie. je dis bien une partie du féminisme. Il y a une partie noble. Et puis une partie moins noble. Pour ce courant moins noble, il y a confusion entre féminisme et "anti-mâlisme" : l’homme devient la source de la plupart des maux des femmes : violents, lâches, incapables de s’assumer et d’assumer ... in fine, ce mouvement du féminisme conduit à considérer que l’homme est finalement bien peu utile à la société : la femme finalement, saurait tout faire, dans une hypothèse de fiction, un homme réduit au statut de fournisseur de gamètes ne serait pas pour leur déplaire.

 

Les mentalités changent et c’est toujours effrayant pour ceux qui n’adhèrent pas à ce changement, mais il ne faut pas confondre la gué guerre homme/femme et une vraie évolution des façons de pensées.

Je suis bien d’accord avec vous, mais la frontière me semble tout particulièrement perméable.

 

Icks PEY


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