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Commentaire de E-fred

sur A Daulatabad, le gaz n'a pas d'odeur, tout comme l'argent des subventions européennes


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E-fred E-fred 9 août 2008 12:15

La Géorgie devenait en 1999 le 41
e État membre du Conseil de l’Europe. La même année, elle signait un accord de coopération avec la Turquie, l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan, pour la construction d’un oléoduc stratégique reliant Bakhou (Azerbaïdjan) à Ceyhan (Turquie). Prévue en 2004, son ouverture devrait permettre de réduire la dépendance économique de la Géorgie à l’égard de la Russie

Le pays, qui subit depuis son indépendance une grave crise économique et sociale, vit s’amorcer à partir de 1995 un renouveau économique, encouragé par le Fonds monétaire international qui lui accorda un prêt de 246 millions de dollars.Cependant, les tensions avec l’Ossétie et l’Abkhazie se poursuivirent. Impuissants à résorber le conflit, les Géorgiens accordèrent finalement à l’Abkhazie une large autonomie. De surcroît, ne pouvant soutenir en Géorgie le droit des Abkhazes à l’indépendance tout en le refusant en Russie aux Tchétchènes, les Russes finissent par se rallier aux positions géorgiennes. Sous l’impulsion de Moscou, une déclaration de paix entre la Géorgie et les sécessionnistes abkhazes fut signée en août 1997, les deux parties s’engageant à ne plus recourir aux armes.

le 9 février 1998, Édouard Chevardnadzé échappait à un attentat à Tbilissi. En mai de la même année, alors que les combats avaient repris entre Géorgiens et Abkhazes, ces derniers prirent le contrôle de zones disputées, jusqu’alors sous contrôle géorgien. La Géorgie devint membre du Conseil de l’Europe, le 27 avril 1999.

. Après les élections législatives du 2 novembre 2003, la Cour suprême de Géorgie avait annoncé l’annulation des résultats des élections législatives, pour falsifications. Celles-ci ont été à l’origine du mouvement de contestation populaire qui a abouti à la démission du président Édouard Chevardnadzé. La démission de M. Chevardnadzé a sans doute évité que la situation politique ne s’aggrave et que les antagonismes sociaux dans le pays ne dégénèrent. Néanmoins, la Géorgie doit gérer sur son territoire les relations inter-ethniques et maintenir sont intégrité territoriale. Les problèmes qui secouent l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud ne datent pas d’hier. C’est grâce à l’habileté et au prestige de M. Chevardnadzé, surnommé le « renard du Caucase » que la Géorgie a maintenu tant bien que mal une unité nationale très précaire. Ses successeurs devront aussi franchir tous ces caps délicats à négocier. Certains analystes prévoyaient même que le départ de M. Chevardnadzé pourrait entraîner une dislocation du territoire géorgien, comme l’a connu la Yougoslavie dans les années 1990.


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