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Commentaire de Cosmic Dancer

sur Jourde et Naulleau - Je vais le dire avec des fleurs


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Cosmic Dancer Cosmic Dancer 16 décembre 2008 22:41

 Salut Tristan

Autant parmi les classiques que parmi les contemporains, une forme d’injustice frappe, en méprisant certains tout en en admirant d’autres. Et selon les époques, le regard majoritairement porté varie aussi fonction des politiques notamment éducatives. Ainsi, nombre d’écrivains français sont-ils occultés au lycée. Notamment ceux auxquels on ne pardonne pas leur parcours (je pense à Bernanos plus qu’à Céline, ce dernier étant plutôt apprécié - comme romancier, évidemment). Et puis il y a aussi ceux que l’on découvre parce qu’un critique ou un libraire passionné les aura sauvés de l’oubli pour une poignée de lecteurs. Certains ouvrages considérés d’ordre mineur - je pense à Je me souviens de Georges Perec, ou encore à Henri Calet, ou encore aux très beaux Lettres à D d’André Gorz, ou, cette fois-ci en littérature scandinave, à Stig Dagerman (Notre besoin de consolation est impossible à rassasier) - peuvent avoir un impact décisif, selon les circonstances ou l’âge de la vie. Leur point commun, s’ils ne sont universels, c’est la sincérité et l’intelligence, tout l’inverse de l’imposture (et de la posture).
C’est gentil, ce que vous dites de Naulleau, et très vrai.
Festin secret m’attend pour les semaines à venir. J’ai adoré Pays perdu.
Merci à vous.


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