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Commentaire de Nobody knows me

sur Jourde et Naulleau - Je vais le dire avec des fleurs


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Nobody knows me Nobody knows me 17 décembre 2008 15:32

Mieux vaudrait en effet qu’ils jouent profil bas comme tout le monde, s’extasient sans rechigner sur les pratiques monopolistiques qui président à l’édition de cette malbouffe, disent amen à tout ce que Josyane Savigno, Philippe Sollers et leurs fedayins sanctifient de leur plume inégalable, et laissent à chacun le soin de s’intoxiquer les hémisphères avec ce que cette élite autoproclamée fournit au gentil lectorat potentiel.

Ecoutez, pour ma part, je trouve que ce genre de critique, qui franchement fait du pognon en cassant du sucre sur le dos des auteurs, ce n’est pas la bonne solution. Pourtant, je suis loin d’être un admirateur de BHL ou des personnes citées dans ce livre.
Car ce que nous sommes en train de critiquer, c’est le monopole et les intérêts communs des éditeurs et des medias, et non la médiocrité des auteurs. Or Eric Naulleau effleure ce problème.
Le soucis, c’est que Mr Naulleau a besoin de répercuter la sortie de son livre et donc d’une couverture médiatique. Si son livre dénonçait effectivement des pratiques intolérables, ce type serait tricard à la télé.
Comme les albums de rap, de rock ou de pop, les films historiques ou les docu chocs comme ceux de M. Moore, qui tapent sur le système (tout en en profitant) mais pas trop, juste à l’endroit ou le rapport dénonciation/bénéfice des décideurs est équilibré.
De plus, on ne fait que participer encore plus à la couverture médiatique des intouchables puisqu’on est finalement encore en train de parler de ces auteurs surestimés.
Et personnellement, ne lisant quasi-jamais de critiques littéraires, je me demande si ce livre est à lire sous ce point de vue ou plus simplement comme une lecture divertissante (quoi que j’en doute, le style des extraits me paraît ultra lourd pour le petit lecteur que je suis).
D’ailleurs, qui se fie à des critiques littéraires ?


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