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Commentaire de Sam

sur La France, un grand parc nucléaire mais une électricité trop chère pour l'industrie !


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Sam (---.---.116.120) 24 octobre 2006 12:43

L’ouverture à la concurrence de la téléphonie fixe au niveau international, national et local a bénéficié aux consommateurs. La concurrence dans les services postaux express profite aux clients et a permis la création de grands opérateurs mondiaux, comme DHL - la Poste allemande ou TNT - la poste néerlandaise.

Téléphone dont les tarifs n’ont cessé de monter depuis des années.

Essentiellement par l’ouverture à la concurrence des PTT, devenus F.T., qui ont perdu des milliards d’euros dans leurs appétit nouveaux de croissance face à la concurrence.

Nous avons dû, nous devons payer. Le téléphone, c’est les couts de com toujours très chers localement, mais avec le prix de l’abonnement qui rend insupportable la note !

Prix d’abonnement que FT maintient très haut, pour rembourses ses dettes et reprendre sa marche au profit, qu’on appelle « bénéfice de la concurence » pour le consommateur gogo.

Accessoirement, c’est aussi pour que, dégoutés de cette dérive de la concurrence, les gens quittent FT, ce qui se fait de plus en plus. Ainsi, ils iront vers d’autres boites privées, qui,elles, n’en doutons pratiquent une concurrence vraie, celle qui augmente la qualité des produits, la rapidité d’exécution et surtout, surtout, fait baisser les prix pour tous.

Voyons La Poste privatisée : du point de vue de l’immense majorité des clients de la poste, vous et moi, les tarifs ont augmenté, et augmentent encore, et le service est indiscutablement bien moins bon qu’avant la privatisation.

Evidemment pour le secteur particulier des entreprises utilisant les colis express, c’est le bon fromage. Evidemment, il y a eu créations de quelques boites. DHL et deux ou trois autres font des bénéfices records pour quelques emplois, surtout ceux de « patrons » ou « actionnaires ». Car, évidemment ces boites embauchent un minimum, des précaires, des partiels et des jetables, pas besoin d’en dire plus. Mèèèèhhh c’est ça la concurrence, alors...

Donc, si on résume :

l’auteur pointe bien le dogmatisme criminel des puissants accrochés au libéralisme, sans doute parce qu’ils sont vénaux.

Mais tout de suite après il ressort les poncifs de la conccurence que le quotidien de tout un chacun anéantit jour après jour.

A des yeux ouverts - pas comme la conccurence - il est pourtant clair que depuis France-Télécom et l’ouverture du marché (sous-entendu « à la conccurence »), les bienfaits (de la concurrence) apparaissent inexistants.

Par contre, les méfaits sont perpétuels et grandissants : prix des coms très peu touchés et surtout addition globale de téléphone, beaucoup plus salée qu’au temps des services publics de téléphonie. Même compte tenu du temps et de la monnaie.

Tout ça pour quoi ? Pour que FT rembourse ses dettes, ses pertes, ses problèmes dûs à quoi ?.. A la mise en conccurence.

La Poste : service très lent, pertes de lettres, de recommandés, Chronopost hyper-cher pour compenser des retards de courrier que la privatisation a engendré, car elle donne priorité aux entreprises.

Auparavant, les PTT étaient au service du plus grand nombre, le courrier arrivait bien, on faisait pas la queue, les timbres augmentaient pas tous les six mois, et on payait des sommes astronomiques pour que La Poste rendent le service normal qu’elle pratiquait avant.

Bref, problème de l’électricité, problème de La Poste, problème de la Téléphonie, tout ça ne sera pas réglé par la concurrence.

Ils seront aggravés. Les archaïques, les fossiles du Medef et de l’économie standart annonent que non, c’est pas vrai, c’est vilain l’économie est une loi et la concurrence un bienfait.

Aujourd’hui, des gens comme Stiglitz, comme Sapir, comme Harribey, économistes de qualité s’il en est, nous apprennent combien les dogmes sont dogmatiques, infondés et nous entrainent dans un grouffe très profond pour que quelques-uns surnagent.

On comprend que l’auteur de par sa formation manifeste des réflexes. Mais, même au FMI sanctuaire du dogme, les écomistes commencent, dans la douleur, à remettre sur la table leur certitudes anciennes et ses incarnations. Qu’elles s’appellent concurrence ou ajustement structurel. smiley


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