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Commentaire de

sur Les maux du monde


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(---.---.218.133) 14 novembre 2006 22:48

Bonjour,

A nouveau une belle grille de lecture, enrichissante, stimulante (remue méninge), sans doute intellectuelle ; même votre serviteur curieux mais pas trop érudit s’étonne d’y comprendre quelque chose en fournissant un « petit » effort. (relecture attentive). Dommage que ce papier ne permette pas à une majorité de toucher du doigt ce qu’il exprime, mais pour cela comment faire ?

Tout à coup je me demande comment un Adam Smith commenterait ou critiquerait ce bel article de M Dugué.

Ou encore, dans quel monde serions nous si les capitalistes ou même les membres des classes « éduquées » actuelles se montraient les dignes héritiers ou légataires de cet économiste philanthrope.

En fait comment être présent à notre monde, à l’autre et à nous même, intellectuellement, affectivement, humainement, socialement, économiquement ou professionnellement... culturellement..., physiquement, comprendre, être compris et faire comprendre... B Dugué a longuement traité à partir d’un auteur de l’idée de « présence », Stiegler je crois (je ne sais plus quel était le terme : cela correspondait à « présents » ou « habités » et le contraire).

Par ailleurs, j’ai l’impression que les plus sages d’entre les hommes savent et on su depuis des siècles (depuis que l’homme est homme)répondre à cette question et ils l’ont fait... ils nous ont répondu à cette question... Ceux qui savaient il y a 2500 ans sauraient je pense tout aussi bien aujourd’hui... Cette capacité d’appréhender les choses par la sagesse me paraît « intemporelle » et n’est pas réservée, me dis je aux détenteurs d’une grande culture ou d’un regard particulièrement intellectuel même si ces derniers ne sont pas assez nombreux, pas assez entendus et représentent une richesse irremplaçable pour nos sociétés (mémoires, explorateurs des voies, baliseurs, prophètes, mentors, analystes, défricheurs, dispensateurs des savoirs nouveaux ou essentiels)...

Ainsi, comment faire pour conjuguer de notre mieux nos savoirs, nos expériences, nos compétences avec ce que les sages de toujours, les plus érudits et les autres, ont eu et ont à nous dire ? Cela passe à n’en pas douter par une plus grande attention à l’autre et exige de se déprendre largement de ce que notre société (médiocratique, productiviste et où, comme on dit, « on a ajouté des années à la vie mais pas de vie aux années ») a fait ou veut faire de nous...

Cordialement

Marc P


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