" Car l’espéranto est bien la
seule alternative crédible à l’anglais."
Non, pourrait seulement être une alternative crédible. Comme je l’ai dit, même si l’espéranto que je considère comme une langue avec une culture possède de nombreux handicaps qui sont principalement : sa propagande mal faite et sa soit-disante facilité
les avantages de l’espéranto sont immenses :
langue non nationale : oui
,
neutre : pas tout à fait
, équitable : si pas totalement neutre pas totalement équitable
, à la phonétique régulière : oui
une langue construite
largement plus simple donc démocratique : pas tout à fait vrai je dirais
, européenne par son vocabulaire : donc pas neutre et donc pas équitable
" bref, une langue parfaitement adaptée à la communication entre
locuteurs de langues différentes. Cerise sur le gâteau, les Asiatiques
eux aussi la trouvent nettement plus simple que l’anglais... du fait de
sa grammaire internationale - ramenée aux fonctions essentielles."
Une solution parmi d’autres, mais pas aussi parfaite que vous le pensez.
"l’abandon du multilinguisme et l’alignement
derrière la bannière du tout-anglais."
oui mais alignement derrière une langue commune, cad l’anglais
"D’où la nécessité, pour tous les partisans de l’anglais mondial, de
décrier l’espéranto, de le dévaloriser, de claironner son
impossibilité, d’en parler au passé, tout en lui reconnaissant quelques
qualités « une bonne idée » pour se donner des airs d’objectivité. "
Car l’esperanto ne c’est pas dévellopé assez rapidement ou du moins ne ratrappe pas son retard par rapport à l’anglais, dans son nombre de locuteurs. Mais on peut aussi dire une certaine méconnaissance, mais à qui la faute ?
"Diego Marani a suivi ce schéma ; j’ignore s’il s’agit d’hypocrisie ou
de méconnaissance de la réalité de l’espéranto, de sa progression
actuelle, de son succès en Chine, mais quand j’entends que l’espéranto
est une impossibilité alors que je viens de lire une traduction d’un
Simenon (« L’ami d’enfance de Maigret », traduit par Daniel Luez, "Amiko
el la junaĝo de Maigret", éd. Sezonoj à Kaliningrad), je me pose des
questions sur la sincérité de cette personne, qui travaille pourtant
professionnellement dans le milieu des langues pour l’UE."
L’espéranto manque cruellement de moyens financiers pour se professionnaliser, contrairement à l’anglais, qui s’est professionnalisée en une machine de communication internationale. Et plus l’anglais devient vecteur de communication entre personnes d’origine linguistique différente, et plus il prend de la place. L’inversion reste possible. Mais selon moi, c’est aux esperantophones et surtout à leurs organisations de se bouger les fesses POUR VENDRE CE PRODUIT. Ce qui est actuellement pas trop le cas.
Si les esperantophones réussissent à le vendre, vous verrez les résultats viendront rapidement.
"Il ajoute aussi qu’en changeant de langue, on change quasiment
d’identité, on porte un masque car les mimiques du visage se modifient.«
Disons que certains disent un peut n’importe quoi
»Alors, si demain au petit matin vous ne reconnaissez pas votre
conjoint, qu’il présente un faciès effrayant, s’il émet un borborygme
guttural et affiche un rictus - pas de panique ! C’est simplement qu’il
est en train de réviser l’anglais, son lecteur MP3 sur la tête !"
Tentative d’humour mais à double tranchant.
Je constate quelques progressions de votre part, avec un petit peu plus de clarté, mais il existe encore de nombreux informations peu claires ou fausses, conduisant au contraire de ce que vous voudriez obtenir