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Commentaire de reinette

sur Le RMI sans condition, ça suffit !


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reinette (---.---.149.99) 23 novembre 2006 14:37

Aujourd’hui en France :

86 500 personnes vivent dans la rue.

934 000 personnes ne possèdent pas de domicile (1) et vivent à l’hôtel, dans des habitats de fortunes, en camping, hébergées chez un tiers (hors famille), en meublé, en résidence sociale ou foyer d’urgence.

2 187 000 personnes sont dans des logements dépourvus de confort de base (pas de salle d ‘eau, de WC, de chauffage) ou dans des conditions de surpeuplement accentué (plus de 2 personnes pour 9 m2)

Au total 3 207 500 personnes vivent un quotidien de mal logement chronique et critique.

À cela s’ajoute toute une population qui est en situation de fragilité et risque à chaque instant de basculer dans une situation de grave mal logement. C’est le cas pour 625 000 personnes vivant dans des copropriétés dégradées nécessitant une intervention publique urgente.

715 000 personnes en difficulté ont du mal à joindre les deux bouts et payer leur loyer, avec des périodes d’impayé de plus de 2 mois.

3 507 000 personnes souffrent de surpeuplement au sens large (entre plus de 1 à 1,5 personne pour 9 m2) Enfin, 823 000 personnes vivent hébergées chez des tiers (famille ou amis).

Ces 5 670 000 personnes sont donc menacées à moyen et long terme de basculer dans une situation d’extrême mal logement.

(1) Emploi et exclusion sociale :

On voit souvent les personnes sans domicile fixe comme des personnes désocialisées, totalement exclues de la société. Or, on s’est aperçu au début des années 2000 que c’était loin d’être le cas général.

Une étude faite en 2004 par l’Insee a montré qu’en France :

3 SDF sur 10 ont un emploi, en général précaire (contrat à durée déterminée, intérim) ; c’est généralement pour eux le coût du logement (en dramatique progression) et l’insuffisance des logements sociaux qui les maintiennent à la rue.

4 SDF sur 10 sont inscrits à l’ANPE, et sont donc dans une dynamique de recherche d’emploi.

S’il n’y a pas double appartenance à ces deux catégories (conservation de l’inscription à l’ANPE en même temps que le bénéfice d’un emploi précaire), alors seuls 30 % des SDF en France sont réellement désocialisés.


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