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Commentaire de Tarouilan

sur Le Népal déporte deux réfugiés tibétains en Chine


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Tarouilan Tarouilan 25 juillet 2010 15:14

Le Dalaï chantait les ’ Sutras de la damnation ’ en 1948....., des têtes humaines, du sang, des cœurs et des chairs humaines fraîchement dépecées servaient d’offrandes. Un tel rite eut encore lieu en automne 1948, quand le Dalaï décida de chanter des ’ Sutras ’ sur la Place de Lhassa, dans l’espoir de contrer la révolution communiste. A cette occasion, 36 jeunes furent arrêtés ; 21 d’entre eux furent mis à mort pour servir d’offrandes.

En 1952, les trois principaux monastères possédaient 321 manoirs, 147.000 ha de terres, 26 pâturages, 110.000 têtes de bétail et 40.000 serfs. La famille du précédent Dalaï Lama possédait personnellement 27 manoirs, 36 pâturages, 6.170 serfs paysans et 102 esclaves domestiques. Leur propriété mobilière s’élevait à 160.328 talents d’or, 95.000 talents d’argent, 20.331 pièces de bijouterie et 14.676 articles vestimentaires’.

Au fait, ne pourrions-nous pas poursuivre ce Dalaï-Lama ... rétrospectivement pour cela ... devant la cour pénale internationale ... car la législation française est très large, puisqu’elle prévoit que le crime de génocide concerne toute « destruction totale ou partielle [...] d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire » cela pourrait être le cas du groupe de ces 21 jeunes sacrifiés, pour des raisons religieuses des plus arbitraires, non ?

Vous me direz, oui, mais il n’avait que 13 ans, ici, ne conviendrait-il pas de considérer qu’a Guantanamo, le plus jeune prisonnier avait .... 12 ans...

On parle de droits de l’homme ? Alors parlons de la justice telle qu’elle était pratiquée dans le Tibet féodal. L’exécution publique des serfs était courante. Parfois, ils étaient d’abord éventrés, puis traînés dans la ville avant leur exécution.
 
Le code pénal (écrit), qui fut rédigé par le gouvernement local tibétain d’avant 1951, divisait la société en trois classes.

La classe supérieure comportait les ’ Bouddhas vivant ’, les nobles et les hauts fonctionnaires d’État. La classe inférieure comportait les serfs et les esclaves. Si un membre de la classe inférieure offensait un membre des classes supérieures, l’une des peines suivantes était appliquée : yeux arrachés, jambes hachées, mains ou langue coupés ou encore être jeté du haut d’une falaise.

Une simple accusation suffisait ; l’accusé, s’il était membre de la classe inférieure, n’était pas entendu. Si un membre de la classe inférieure assistait incidemment au viol de sa fille ou de sa femme par un seigneur, il devait avoir les yeux arrachés.

Les monastères tibétains, ’ hauts lieux du recueillement et de la spiritualité ’ (dixit la propagande), étaient eux-mêmes propriétaires de serfs dont ils exigeaient l’impôts et la corvée. Au sein du monastère, le pouvoir était entre les mains de quelques ’ Grands lamas ’ issus des familles nobles et qui ne travaillaient pas. Les lamas inférieurs, issus des classes pauvres, constituaient la majorité des moines.
 
La plupart d’entre eux étaient devenus lamas par obligation : lorsqu’une famille avait trois garçons, l’un d’entre eux était contraint de devenir lama. D’autres entraient au monastère pour échapper à leurs dettes ou simplement pour survivre.

Ces lamas pauvres, souvent enrôlés de force dès le plus jeune âge, étaient contraints aux tâches les plus dures. Les archives du monastère de Zheibung, dans la banlieue ouest de Lahsa, font état d’une moyenne de 300 moines en fuite chaque année, au péril de leur vie : le lama en fuite risquait la peine de mort s’il était repris.


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