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Commentaire de Laurent Pinsolle

sur De l'intérêt des dévaluations


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Laurent Herblay Laurent Pinsolle 7 décembre 2010 18:30

@ Plancherdesvaches


Je n’ai jamais qu’il n’y avait pas d’autres facteurs expliquant que les gains de pouvoir d’achat ne se retrouvent pas dans les salaires. J’ai écrit de nombreux papiers (dont un sur l’anarchie néolibérale publié ici) qui reprend les thèses de nombreux économistes sur le fait que le libre-échange et la financiarisation de l’économie font que les multinationales sont aujourd’hui en mesure de récupérer l’ensemble des gains de productivité en leur faveur.

J’ai également fait un papier récemment pour souligner la baisse du salaire médian, qui montre la paupérisation des classes populaires et moyennes.

Complètement d’accord sur la loi Pompidou / Giscard / Rothschild : il faut l’abroger et que l’Etat reprenne la main sur la création monétaire, qu’il est totalement anormal d’avoir confiée aux banques privées pour leur profit. Soit dit en passant, la gauche n’a jamais remis en cause cette loi. Et on peut voir dans l’indépendance donnée à la BdF par la gauche une soumission de plus à l’ordre financier établi...

Enfin, j’ai mis dans la conclusion que les dévaluations provoquent de l’inflation.

@ Peretz

Notez le vocabulaire que j’emploie. Je ne dis pas que c’est systématique, mais que cela « peut », cela « favorise ». Il est bien évident que les choses sont plus compliquées. Néanmoins, je crois que l’on constate aujourd’hui qu’en Europe, la rigidité des taux de change (via la monnaie unique) pousse à la compression des salaires alors que le fait d’avoir des changes ajustables (via des monnaies nationales) rendait les hausses de salaires plus faciles.

@ JeanYvesRobert

D’accord pour revenir au franc. En revanche, une chose est sûr : mieux vaut ne pas avoir de monnaie surévaluée / trop chère / trop forte (adjectif bien choisi pour véhiculer une image positive alors que les conséquences d’une monnaie forte ne sont que positives, loin de là).

Beaucoup d’économistes attribuent la bonne performance économique de l’Europe à la fin des années 90 au bas niveau de l’euro par rapport au dollar.

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