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Commentaire de Sam

sur L'Elysée, deux stratégies pour y parvenir, parcours croisés de Royal et de Sarkozy


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Sam (---.---.63.149) 19 janvier 2007 20:43

Hubert

Plouf...Ouh ! Elle est froide !..

Nous sommes d’accord sur le matraquage et le déni politique. Mais il faut se rendre compte, je crois, que c’est autant nous-mêmes que les candidats qui sommes atteint par cette mercantilisation du politique.

Alors que, dans les années 70, on parlait de projet politique et l’Etat n’était pas en reste puisqu’il y avait le Commissariat au Plan qui n’existe plus, aujourd’hui nous n’en parlons plus, nous ne pensons plus, ou avec effort contre cette dérive qui nous étreint.

Nous, citoyens, ne pensons plus projet, plan, ensemble d’idées déclinées en réalisations futures pour décrire un nouvel état de la société, que nous souhaiterions.

C’est notre esprit lui-même, à l’instar de celui des candidats, qui s’oriente vers le choix d’une figure, d’un camp vaguement identifié avec des notes affectives et/ou de rejet d’un autre camp qui serait le mal, alors que le nôtre incarnerait le bien, comme nous choisissons une marque pour ses attributs nommés par le marketing, plus que pour la composition réelle du produit et les effets qu’il peut avoir sur notre vie.

Bref, c’est un choix passionnel que nous faisons, dans notre réflexion même. Et par ce type de choix nous prenons une posture d’allégeance devant la figure qui nous séduit. Double errement donc : se laisser séduire et accepter d’être en quelque sorte demandeurs devant ces figures politiques, d’autant plus séduisante qu’elles sont vides d’un discours politique qui les placerait comme représentant véritables.

Représentants du peuple, représentants d’un projet politique, représentants d’une avancée COLLECTIVE dont ils ne seraient que les porteurs désignés par supérieur à eux : le peuple.

In fine, dans cette désertion du politique, c’est l’idée de collectif, de communauté qui subit la plus grand perte. C’est elle qu’il faut rappeler, réinterroger, réintégrer dans notre vie.

Ca passe par l’abandon du concept de « marque » en politique. Nous sommes,les candidats et nous, placés devant ce défi.


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