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Commentaire de JL1

sur De quoi Mélenchon est-il le nom ?


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Francis, agnotologue JL1 14 avril 2012 15:33

Protectionnisme ? De quoi parle-t-on ?

Les subventions à l’exportation sont trois fois plus condamnables que le protectionnisme haï par les mondialistes :

- d’une part, elles ne sont pas moins contraires au libre échange que le protectionnisme ;

- d’autre part, et à l’opposé de l’effet positif du protectionnisme sur l’écologie, les subventions à l’exportation sont désastreuses en termes de pollution par les transports, de destruction des agricultures vivrières et des ressources énergétiques, enfin des pollutions en tous genres.

Si le protectionnisme protège le pot de terre contre le pot de fer, à l’inverse les subventions, en plus de protéger le fort contre le faible, sont une prime inique versée au pot de fer prélevée autoritairement sur les ressources du pot de terre par le moyen de la dette ! Merci le FMI, merci l’OMC !

L’ampleur et la profondeur de la crise ont réactivé le débat sur le protectionnisme. Débat sensible si l’on en juge par la virulence des défenseurs du libre-échange, transformé en fétiche. Avec une présentation des faits qui travestit la vérité par ignorance ou dessein, le protectionnisme apparaît comme un véritable tabou. Le refus d’identifier le libre-échange comme cause de la tourmente actuelle montre que ses partisans ont quitté l’univers de la réflexion pour entrer dans celui de la pensée magique. Le libre-échange entraîne un double effet dépressif, direct sur les salaires, et indirect à travers la concurrence fiscale qu’il rend possible. Par Jacques Sapir

La « menace protectionniste », ce concept vide de sens 17/2/9, Frédéric Lordon : La pompe à phynance : "Le « non-protectionnisme » n’existe pas autrement qu’en fantasme, car à part le délire de l’économie-un-seul-monde définitivement homogénéisée, toutes les différences restent autant de distorsions, c’est-à-dire, pour certains, de protections de fait… Le monde différencié, le nôtre pour longtemps encore, est par conséquent – à savoir : en tant qu’il est différencié – protectionniste ! N’est-il pas absurde alors de hurler à la « menace protectionniste » dans un monde qui l’est nécessairement ? À moins, focalisant jusqu’à l’hystérie le regard sur certaines protections, que ce soit pour mieux faire oublier les autres… la concurrence des marchés, c’est le protectionnisme (dénié) des structures.


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