Bien d’accord avec vous,
je me permet d’ajouter que ce sont ces même politiques qui nous
parlent de « rigueur ». Le faites ce que je dis pas ce que je
fais.
L’évolution des comptes
publics de la maison France- Etat et Collectivités territoriales- au
cours des 30 années écoulées, en fait depuis la décentralisation
bâclée de 1981, montre que, malgré l’explosion de la dette
publique ( elle est passée de 22% du PIB en 1980 à 90%
actuellement !), la réduction dramatique des investissements
publics résulte de l’augmentation des dépenses de fonctionnement,
du gaspillage de l’argent public dans une structure administrative
millefeuillesque dont la complexité et l’inefficacité sont
dénoncées en vain par la Cour des Comptes.
Si, en pourcentage du PIB,
nous ramenions progressivement nos dépenses de fonctionnement à
celui de l’Allemagne, notre principal partenaire et concurrent,
c’est 150 milliards d’euros environ qui seraient économisés.
Or, il en suffirait de
moins de 100 pour que nos comptes soient équilibrés. De quoi en plus bouché le trou de la sécu !
Le remède est clair :
il faut restructurer, pour la rationaliser, notre structure
administrative territoriale, et réduire en conséquence le nombre de
nos élus.
Montesquieu soulignait que
la démocratie exigeait la vertu politique, définie comme un
renoncement à soi même. Avec une telle exigence, la démocratie
survivra-t-elle à la démagogie ?