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Commentaire de soi même

sur La France en Europe. Comment passer de l'effacement au leadership ?


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soi même 29 novembre 2013 11:31


l’article visiblement à un coté surarmer qui nous renvoies aux rêves de la fin des années 50 quand la France avait encore les moyens de réaliser des grands chantiers. Car elle avait retrouver par un homme providentiel un dynamisme mégalomane de conquête et de réalisation technique.
Le temps est passé là dessus, et montre que les grands choix non pas toujours été les plus judicieux. il y a des héritages lourds qui aujourd’hui nous plombes, il suffit de pensé au parc nucléaire , où à la fameusement révolution agroalimentaire pour voir comment nous passez du rêve de grandeur à une décadence industriel manifeste.

Il y a eu plusieurs torpillages d’innovation technique , de démantèlement industriel, d’opération de fond d’inversement étranger sur le fameux 40/40 montre que nous sonnes devenues une nation fantôme industriel.

L’avenir n’est pas celui que vous proposer, il y a une forte probabilité que toute nos savoir faire va se concentre dans le maintient de l’industrie du grand luxe, du tourisme, et va se faire exploité dans un proche avenir par les grands groupes pétrolifères et gaziers qui ont décréte que la France est un édolrados à exploiter.

Regardez qui on obtenue les licences de la distribution de gaz en France, les banques, comme c’est étrange que cela soit justement des banques qui obtiennent des licences pour la distribution
du gaz ?

Cela donne deux indices sérieuses, le monde agricole va disparaître ce que vous semblez confirmer puisque vous vous faites même pas allusion à cette filière industriel qui pendant des décennies à été le fleuron du rêve français, et l’autre indice ce n’est plus une volonté politique qui va être à l’imitative d’une future reconstruction de la réindustrialisation en France, mais la volonté stratégique des banques et des fonds d’investissement qui ne se sont jamais cachés quand ils investisses c’est pour tirer le maximum de rentabilité quitte à faire crevé la bête.

Le symptôme de ce devenir probable à été réalisé quand la France à fait des pieds et des mains pour obtenir que Disneyland s’installe à Marne la Vallée.
( La remise en cause du droit public

Un statut juridique particulier a été accordé au parc : la convention liant la France à Disney prévoit que, en cas de litige entre les parties, les tribunaux administratifs ne seront pas compétents. Les Américains estimaient que le Conseil d’État étant une structure étatique, il ne pourrait pas être indépendant et serait à la fois juge et partie. Il a donc été convenu que, dans ce cas, une procédure d’arbitrage international serait mise en place, comme si la France et Euro Disney étaient des entités de même rang. Il a donc fallu voter un texte particulier en ce sens.

. https://fr.wikipedia.org/wiki/Disneyland_Paris&nbsp ; ) 

C’est exemple montre toute la grandeur et la faiblesse de notre devenir et illustre en réalité toute votre naïveté à croire que nous avons encore les moyens si y a pas de changement et de remisse en causse de certain traité voté à notre insu.

La France a comme avenir, le fantôme de sa grandeur passé si rien se passe et si les choix actuels se concrétise aux longs termes.

Votre papier est l’œuvre d’un joueur de flûte de Hamelin.

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LE JOUEUR DE FLUTE DE HAMELIN

La vie était facile pour les habitants d’Hamelin en Allemagne.

Les pauvres n’étaient pas trop pauvres, et les riches avaient beaucoup plus que nécessaire.

Au lieu d’être contents, ces gens se montraient égoïstes, et ne pensaient qu’à festoyer. Les parents trouvaient que les enfants leur causaient trop de soucis.

C’est alors qu’un horrible événement eut lieu à Hamelin...

En cette veille de Noël 1283, les habitants étaient en pleins préparatifs de la fête. Partout on pouvait humer les effluves de jambons et de dindes en train de rôtir, de gâteaux et de tartes en train de cuire.

Au milieu de tout ce remue ménage, personne ne remarqua un rat qui se faufilait à travers les portes de la ville. Il fut suivi d’un autre, puis d’un autre.

Au bout de cinq minutes, il y avait une centaine de rats, au bout d’une heure ils étaient plus d’un millier.

Et bientôt, la ville entière fut envahie.

Les rats se glissaient sous les portes, grimpaient le long des gouttières, et tombaient en grappes dans les cheminées.

Les gens essayèrent vainement de sauver quelque nourriture, mais les rats dévoraient tout. Bientôt il ne resta plus rien des préparatifs de la fête.

Au matin de Noël, les rats étaient partout : dans les armoires, sous les lits, dans les chaussures, et jusque dans les berceaux.

 ? Épouvantés, les gens se rendirent à l’Hôtel de ville pour demander au maire de faire quelque chose. Lors d’une réunion d’urgence, le maire et ses conseillers mirent au point un plan à base de pièges et de poison pour débarrasser Hamelin des rats.

Hélas, les rats se montrèrent si malins et si vigoureux qu’ils évitèrent les pièges et dévorèrent le poison comme si c’était du sucre.

Le troisième jour, il n’y avait plus rien à manger. Alors les rats dévorèrent les oreillers, les livres, les chaises et les tables Ils poursuivaient les chiens et tuaient les chats. Ils mordaient les gens dans leur lit, et personne ne pouvait plus dormir. Celui qui voulait s’habiller découvrait des rats nichés dans ses chaussures.

Désespéré, le maire décida finalement d’offrir mille pièces d’or la personne qui pourrait débarrasser la ville de ce fléau.

Le quatrième jour, un étranger arriva à Hamelin et demanda à voir le maire :

- J’ai entendu dire que vous offriez mille pièces d’or à celui qui délivrerait la ville de ses rats.

Le maire demanda :

- Cela est vrai, mais qui êtes vous ?

- On m’appelle le Joueur de flûte. Je sais comment vous aider.

- Très bien, acquiesça le maire, si vous pouvez nous débarrasser des rats, vous toucherez la récompense.

L’étranger quitta l’Hôtel de ville et se dirigea vers la place du marché. Il commença à jouer une étrange mélodie sur une simple flûte en bois. Dès les premières notes, les rats cessèrent de manger pour écouter la chanson du Joueur de flûte. Puis, d’un même mouvement, tous accoururent des ruelles, détalèrent des maisons, et s’élancèrent hors des boutiques pour venir se rassembler autour de lui.

Bientôt, la place du marché fut envahie de centaines de milliers de rats jouant toujours, l’étranger se mit à marcher à travers la ville. Les rats le suivirent et franchirent derrière lui les portes d’Hamelin.

Lorsqu’il atteignit les berges de la rivière, le Joueur de flûte s’immobilisa sans cesser de jouer de son instrument. Poursuivant leur galop, les rats se précipitèrent dans la rivière. Quand l’homme arrêta de jouer, tous les rats d’Hamelin sans exception avaient été engloutis. Les gens se mirent à chanter et danser de joie, les cloches de la ville carillonnèrent à toute volée.

Mais tout le monde avait oublié le Joueur de flûte, et lorsqu’il réapparut aux portes de la ville, le sourire du maire s’effaça. - J’ai tenu ma promesse, dit l’étranger, veuillez me donner les mille pièces d’or.

- Ah ! répondit le maire, vous voulez dire les cinquante pièces d’or. Tenez, les voici.

- Nous étions d’accord pour mille, pas pour cinquante, répartit le Joueur de flûte, ne manquez pas a votre promesse.

- Vous croyez que nous allons vous donner mille pièces d’or pour avoir joué un petit air de rien du tout sur votre flûte ?

- Cela ne vous a guère demandé de travail. Je vous offre cinquante pièces d’or, c’est à prendre ou à laisser !

Le Joueur de flûte fixa froidement le maire

- Vous allez regretter ceci, dit-il, et il le quitta sans prendre la récompense.

Les semaines passèrent et la vie reprit ’a Hamelin comme avant. La ruse du maire avait fait économiser mille pièces d’or à la ville, et c’est le seul souvenir que les gens gardaient du Joueur de flûte.

Mais un matin, les habitants entendirent les doux accents d’une flûte, et ils comprirent que l’étranger était de retour. Comme il jouait son étrange et merveilleuse mélodie, tous les enfants d’Hamelin se rassemblèrent autour de lui en chantant, riant et dansant.

Leurs parents tentèrent de les retenir, mais ils étaient sous le charme de la musique du Joueur de flûte. Sans la moindre crainte, les enfants suivirent l’étranger. En procession, ils franchirent le pont sur la rivière et disparurent derrière les montagnes. Ni le Joueur de flûte ni les enfants ne réapparurent jamais à Hamelin.

Mais depuis ce jour là, lorsque le vent souffle de derrière les montagnes, l’on peut entendre des rires d’enfants heureux.

Les frères Grimm



 
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