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Commentaire de Dany romantique

sur Etats en crise, monde entre chaos et dictatures


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Dany romantique 26 février 2014 18:08

Bien entendu la crise n’est pas une crise ; la crise veut dire une situation anormale. En fait la dite crise est un « système ». On devrait dire décomposition anarchique ce serait plus juste, ce qui traduit une courbe asymptote vers le déclin à l’image de l’épuisement des « ressources naturelles ». 

Cette courbe qui tend vers zéro avec le temps est croisée en son milieu par une autre courbe inverse dite « production de richesses » qui tend vers une limite aussi. Le point d’équilibre c’est la redistribution collective, un moment en fait d’équilibre para-normal. Le problème canonique c’est la captation des gains et des profits par une élite de pouvoirs, lesquels sont soient illégaux soient amoraux (les lois de Darwin mises en oeuvre par les successeurs d’Adam Smith).
Le marxisme analyse parfaitement les choses mais reste malheureusement une utopie (salvatrice) qui à la longue ne peut que perdre face à la propension du gain individualiste. L’Etat « populaire » -qui pourrait réguler le système- ne peut que devenir totalitaire dans l’application et certains groupes sociaux (la bourgeoisie et les élites de pouvoirs) vont toujours chercher à le renverser. C’est le témoignage de l’Histoire, considérant que la bureaucratie nécessaire au sens de Max Weber produit une nomenklatura, un assistanat, une corruption au sein même du système socialiste. Dès ce niveau de dérèglement atteint, les instincts barbares de domination pour la captation individuelle du profit, reprennent l’avantage en annonçant un pouvoir de démocratie ou « tous le monde à sa chance » un jeu biaisé par la mandature et/ou la cooptation(système de représentation « au nom du peuple »). Bien entendu les mandataires (dirigeants politiques ou militaires : députés, sénateurs, notables) obéissent à ceux qui détiennent le capital (banques, commerce, patrimoines). C’est pour cela que Tony Blair pouvait dire cyniquement que « l’Economie n’est ni de gauche ni de droite » et que toute l’assemblée nationale applaudissait pour tant d’honnêteté... Bien entendu dans l’absolu, Blair a tord, sauf que l’instinct de possession du gain lui donne raison...C’est tout le problème.
Comme le dit Dugué c’est mal barré car l’instinct de domination pour le profit est lui même porteur d’un déséquilibre constant en tant que tel. 
L’humanité n’est pas appelée à être gagnante globalement. 

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