• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Dwaabala

sur Grandeur et misère des travailleurs : variation sur le thème du travail intellectuel et du travail manuel


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Dwaabala Dwaabala 3 novembre 2014 18:13

Vous distinguez le travail et les pièces détachées. Vous voyez bien que cela ne tient pas.

Les pièces détachées sont aussi un concentré de travail sur de la matière. Et il faut derechef du travail pour les assembler. Le travail incorporé dans un réfrigérateur est la somme de tous ces travaux.
.
Vous confondez la valeur qui est du temps de travail cristallisé dans de la matière avec le prix et la possibilité de vendre ici, ou là . Vous voyez bien que cela ne tient pas non plus.
 
Le prix des marchandises oscille autour de leur valeur réelle qu’il détermine sous l’effet de la comparaison sur le marché entre les temps de travail social moyens qui sont incorporés en elles.

Par exemple, si fabriquer une Bible demande deux fois plus de temps (global : papier, encre, reliure, etc. sont du temps de travail) que pour un goupillon, la Bible a une valeur double de celle du goupillon. Et le marché se chargera d’établir la comparaison, au moyen de leurs prix. Il s’agit dans la pratique d’un phénomène statistique.

Par contre, si une marchandise est inutile, comme le réfrigérateur au pôle Nord, ou le chauffage central à Tombouctou , elle ne se vend pas.

Un produit du travail qui se présente sur le marché et que personne ne veut parce qu’il est inutile, ou parce qu’il est mal fabriqué, ou parce que le marché est saturé (la crise) ne se vend pas : c’est un travail socialement inutile qui perd toute valeur. Il cesse d’être une marchandise. Il va au rebut.

 
Vous voyez bien que tout cela se tient.
 
 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès