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Commentaire de JC_Lavau

sur La relativité et les sciences en crise. Quelle est cette révolution qui advient ?


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JC_Lavau JC_Lavau 9 avril 2015 14:34

Avant Bernard Dugué, il y a eu Jean-Emile Charon, qui au départ avait une formation réelle de physicien, des idées a priori intéressantes, ou du moins séduisantes pour le profane que j’étais alors en 1961 (et pour les journalistes qui ne sont pas plus éclairés), et a assez vite dérivé.

Lui aussi il est mort fou.

C’est fragile, un cerveau humain.

Dans le genre, il y eu aussi Wilhelm Reich. Là on sait le plus gros des fins mots de l’histoire : c’était un abusé sexuel dans son enfance. Ce qui est loin d’épuiser la causalité de la déliquescence finale de Reich ; en effet nombre d’abusés ou de violés(e)s dans leur enfance ne deviennent pas fous.

W. Reich s’était enfermé dans son narcissisme, et ses idéations de plus en plus paranoïdes.

Quand résilience et réhabilitation il y a, c’est que justement la rencontre avec des adultes de référence est intervenue avant auto-incarcération dans la mégalomanie, et avant la fuite dans la mythomanie, puis la paranoïa à mesure que croissait la terreur d’être démasqué(e). Il n’y a pas de réhabilitation possible sans passer par les phases de désillusion, fort mal désignées par Mélanie Klein et Donald Winnott par « position dépressive ». Bien utilisées, les phases de désillusion sont de formidables ressources pour se redéployer avec succès et créativité. Mais si vous les refusez d’avance...


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