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Commentaire de Orélien Péréol

sur Le 11 janvier, dernier totem d'une république moribonde


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Orélien Péréol Orélien Péréol 8 mai 2015 16:16

@philouie
Je ne sais que vous dire.

Je suis Charlie, ce n’est pas une pensée, ce n’est pas une opinion, ce n’est pas un choix, c’est un être, je suis Charlie comme je suis humain. Je n’y peux rien, je peux juste le dire. Je pourrais le taire et ne pas risquer d’ennuis, tant les passions, dont l’intempérance, sont fortes.
Je suis heureux que tant de gens soient venus dire qu’il n’était pas acceptable que des citoyens en tuent d’autres pour des questions d’honneur dans lesquels les tueurs sont juges et parties, alors que les menacés-puis-tués sont mis devant l’alternative d’obéir ou de mourir, 
Je suis heureux que tant de gens soient venus dire qu’ils ne voulaient pas mourir sous les balles de tueurs, juges et parties, ni se taire pour échapper à ces balles.
Que tout le monde ne soit pas venu ne constitue en aucune façon une raison qui me ferait préférer que cette manifestation n’ait pas eu lieu.
Que tout le monde ne soit pas venu ne constitue en aucune façon une raison de discréditer la manifestation en discréditant celles et ceux qui y ont participé (en disant qu’ils sont arrogants par exemple).

Je n’approuve pas ceux qui trouvent des excuses aux tueurs (les oui-mais) ni ceux (les « esprits forts ») qui trouvent que les combattants de la liberté ne sont pas propres sur eux, et qui les taxent d’unanimité pour critiquer cette unanimité comme fausse, ainsi que vous me paraissez être.

Que la différence entre ceux qui sont venus et ceux qui ne sont pas venus signifie une division profonde de la société, j’en conviens volontiers, mais ce n’est pas la manif qui crée cette division et elle permet de mieux la voir et d’en parler.

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