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Commentaire de Ben Schott

sur NAKBA et SHOAH, à débats ouverts


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Ben Schott 5 juin 2015 11:47

@Massada
 
“ votre citation est fausse, un mensonge de plus ! ”
 
Non, c’est vous qui mentez, il va vous falloir trouver mieux (allez sur Wikipedia, par exemple).
 

Il écrit à son fils Amos en 1937 :

« Nous ne souhaitons pas et nous n’avons pas besoin de chasser les arabes et de prendre leur place. Tous nos espoirs reposent sur l’idée-vérifiée tout le long de notre activité sur cette Terre [d’Israël] - qu’il y a suffisamment d’espace dans le pays pour nous et pour les arabes »

– Efraim Karsh, Fabricating Israeli history : the « new historians », éditions Frank Cass, New York , 2000, p. 49-50.

« Je ne comprends pas ton optimisme », me déclara Ben Gourion. « Pourquoi les Arabes feraient-ils la paix ? Si j’étais, moi, un leader arabe, jamais je ne signerais avec Israël. C’est normal : nous avons pris leur pays. Certes, Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela peut-il les intéresser ? Notre Dieu n’est pas le leur. Nous sommes originaires d’Israël, c’est vrai, mais il y a de cela deux mille ans : en quoi cela les concerne-t-il ? Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une chose : nous sommes venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils ? Ils oublieront peut-être dans une ou deux générations, mais, pour l’instant, il n’y a aucune chance. Alors, c’est simple : nous devons rester forts, avoir une armée puissante. Toute la politique est là. Autrement, les Arabes nous détruiront. » J’étais bouleversé par ce pessimisme, mais il poursuivit : « J’aurai bientôt soixante-dix ans. Eh bien, Nahum, me demanderais-tu si je mourrai et si je serai enterré dans un État juif que je te répondrais oui : dans dix ans, dans quinze ans, je crois qu’il y aura encore un État juif. Mais si tu me demandes si mon fils Amos, qui aura cinquante ans à la fin de l’année, a des chances de mourir et d’être enterré dans un Etat juif, je te répondrais : cinquante pour cent. » Mais enfin, l’interrompis-je, comment peux-tu dormir avec l’idée d’une telle perspective tout en étant Premier ministre d’Israël ? « Qui te dit que je dors ? » répondit-il simplement. »

– Cité par Nahum Goldman dans Le Paradoxe juif


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