@ddacoudre
« ,,,pas 3 sur 4, 60% étude du CEVIPOF sur
les nouvelles fractures en France. »
Pas 60 %, mais 72,1 % selon
le sondage effectué pour l’édition 2014 du Rapport de la Commission nationale
consultative des droits de l’homme (sortie avril 2015). Je préfère cette
source, dont je dispose depuis l’édition 2000.
« il est assuré qu’en abordant la
situation par notre nature xénophobe nous aurons une tendance naturelle à
rejeter l’étranger comme n’importe quel groupe animalier car il vient sur notre
territoire prendre notre pain et nos femelle… »
…et aussi notre territoire
lui-même, à partir d’une certaine concentration. A l’époque de Mitterrand, on
osait encore parler de seuil sociologique
(10 à 12 %).
« ..la déclaration universelle des droit de
l’homme de 1948 à universalisé la circulation des humains sur la planète… »
Ce n’est pas avec des déclarations,
aussi dégoulinantes de bons sentiments soient-elles. qu’on changera la nature
humaine.
« … les citoyens français avaient un taux de natalité insuffisant à
partir de 1976 et s’il ont retrouvé un taux de renouvellement de sa population
au dessus de 2 c’est essentiellement grâce à l’apport de l’immigration
naturalisé. »
Si vous ne distinguez pas
entre l’immigration de type caucasien et l’immigration allogène, vous n’allez
nulle part, parce que le problème, n’en déplaise à feu Albert Jacquard, est
foncièrement « racial », pour parler en langage populaire.
« … il y avait aussi les hommes de
Cromagnon, et eux devaient penser que c’était mieux avant… »
La question n’est pas de
savoir si c’était mieux avant, mais de savoir si on peut raisonnablement mêler
des populations différant par leurs mœurs, us, coutumes, croyances, traditions
et, surtout peut-être, codes sociaux, bien plus éloignées que les Flamands des Wallons, ou que les Serbes des Croates.
A voir la multiplication d’enclaves
allogènes et alterculturelles, d’où les « Blancs » s’en vont pour
être remplacés par des « non-Blancs », les réalités de terrain
répondent à notre place.
« … il ne s’agit pas de les nier, mais de trouver des solutions humaines
de part et d’autres car les étranger sont comme nous aussi xénophobe que
raciste le cas échéant. la xénophobie et le racisme ne sont la particularité
d’une nation ou d’un peuple mais du comportement de l’humain. »
C’est le fameux clivage
*NOUS*/*EUX* que des imbéciles reprochent aux *NOUS*, parce qu’ils n’ont pas vu
que le clivage *EUX*/*NOUS* est son corollaire naturel. Il est insurmontable.
« … il est donc nécessaire de s’éduquer
pour apprendre à maitriser cela et rejeter les organisations qui génèrent un
retour à ces valeur destructrices. »
Ce ne sont pas des valeurs
destructrices, ce sont des tendances profondes de la nature humaine,
correspondant à des sentiments, qui reviennent à chaque nouvelle génération et
dont la maîtrise, imposée, ne se transmet pas héréditairement.
Il faut à chaque fois tout reprendre de zéro et il y a un moment où. à force de rabâcher, ça ne prend plus. Il est possible que nous en soyons rendus là.
« nous savons que la disposition d’un revenu
est une des causes principales. »
C’est faux. Ce sont ceux
qui croient que le problème du « Vivre
ensemble », peut se régler à coups de chèques, de subventions, de
politiques d’intégration et de bons sentiments, qui propagent cette calembredaine. Elle les
arrange, à l’instar de quelques autres, en cela qu’elle leur évite d’aborder le
problème sur le fond.
Ce n’est pas pour des
questions de revenus que la prospère et riche Helvétie vote des lois toujours
plus restrictives tendant à limiter la surpopulation étrangère et interdit la
construction de minarets, c’est parce que son peuple, matériellement privilégié,
se défend en usant des possibilités que lui offre la démocratie directe.
« il semble que la république ait faillit
dans sa tâche émancipatrice et que faute d’espérance et d’idéal… »
Cette tâche émancipatrice
est une billevesée de philosophes, dont
rien n’indique, par ailleurs, que ses concepteurs imaginaient qu’elle puisse s’étendre
aux Pahouins et aux Incas, aux Esquimaux et aux Otahiciens, aux mahométans et
aux Siamois ou aux Tartares et aux Japonais.
« il est curieux que nous ne refusion pas les
étrangers fortunés, comme le retrace l’ouvrage dont je parle c’est à ceux qui
ont le plus besoin d’aide que nous la refusons. »
Cela n’a rien de curieux. Ce
n’est pas l’étranger en tant qu’individu qui est rejeté, ce sont des millions d’étrangers
en tant que masse d’intrus, d’ « envahisseurs ».
Ce sont donc des registres complètement différents et les confondre révèle une profonde méconnaissance de la problématique. C’est grave pour un livre prétendant servir de référence.