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Commentaire de Elliot

sur La guerre contre Daesh ou une troisième guerre mondiale annoncée ?


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Elliot Elliot 3 décembre 2015 13:04

On peut admettre vos grilles d’analyses factuelles : ce ne sont pas les miennes mais comme ni vous ni moi ne sommes omniscients et encore moins des prophètes ( enfin sur ce dernier point je parle pour moi ) mon propos n’est pas de les contester .
Cependant il est tout de même assez surprenant ( d’autres diraient consternant ) de lire que nous sortons de 70 ans de paix.

C’est oublier que la France a été porter la guerre sur d’autres territoires : l’Indochine et Dien Biem Phu, ça ne vous dit rien et la guerre d’Algérie dont les conséquences ont été funestement ressenties sur notre territoire ?

A moins que vous ne jouiez la revanche quand vous appelez à la fureur du ciel sur les monarchies du golfe ?

Notre territoire a été touché le 13 novembre dernier, c’est certes un grand malheur qui nous meurtrit dans notre chair mais cela ne devrait pas faire oublier les victimes collatérales des frappes françaises en Irak ou l’innommable gâchis des initiatives du président Sarkozy en Libye, toutes actions qui ont beau s’étaler visuellement sur nos écrans telles de belles séquences de jeu vidéo mais qui n’en font pas moins du dégât.

Plutôt que de faire des analyses sur le wahhabisme dont je ne discuterai pas la pertinence n’étant en rien initié dans ce domaine ( mais je constaterai tout de même que les spécialistes ont beaucoup de peine à accorder leurs violons sur le sujet ) il y aurait quelque pertinence chez quelques uns de nos va-t-en guerre à commencer par faire leur autocritique.
Avant que Daech ne frappât chez nous, il avait eu droit, avec nos compliments distingués, à quelques horions de notre part et c’est aussi l’ineffable Sarkozy qui nous a introduit dans le bourbier irakien dont Chirac s’était sagement tenu éloigné.

Ajoutons tout de même qu’il faudrait être bien naïf pour ne voir comme alliés de Daech que de riches familles des pétromonarchies.

A lever un tout petit peu le nez, on peut s’étonner des convergences d’intérêts qui ont maintenu en activité cet abcès et ce n’est pas un hasard non plus si la riposte musclée de Poutine lui vaut tant de froncements de sourcils dans des chancelleries qui faisaient mine de se battre contre l’état islamique...


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