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Commentaire de Elliot

sur Nice : les conséquences du déni


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Elliot Elliot 15 juillet 2016 20:39

« Ce n’est pas un secret que le crime crapuleux est rarissime dans les sociétés primitives bâties sur l’appartenance à la famille et au clan »

Je ne sais si votre analyse un peu rousseauiste avec le mythe du bon sauvage est pertinente mais j’aimerais être en accord avec elle.

Cependant on peut tout de même s’interroger en ces temps dits d’urgence sur la pusillanimité des mesures d’interdiction d’accès du périmètre où ces malheureux ont perdu la vie.

Si ces barrières de sécurité avaient été couplées avec des chevaux de frise ou des herses, jamais un engin comme un camion n’aurait pu continuer sa course et provoquer un tel carnage.

Puisque, d’après tous les experts qui décortiquent la littérature de Daech et auxquels je laisse la responsabilité de leurs affirmations, ce type d’attentat était annoncé de longue date et a déjà été expérimenté, comment n’a-t-il pas été tenu compte de cette hypothèse et n’a-t-on pas pris les mesures que j’évoque ci-dessus ?

Entendre Estrosi se défausser sur le gouvernement et exonérer les forces de sécurité municipales de la ville de Nice est un peu court.

Tous les niveaux de pouvoir sont responsables de ne pas avoir pris la mesure de la menace d’autant qu’elle était claironnée.

A quoi servent toutes ces réunions sécuritaires si toutes les hypothèses ne sont pas prises en compte et qu’on ne nous parle pas de coût : les chevaux de frise ou les herses coûtent moins chers que des militaires qui se promènent dans les rues dans l’indifférence générale ?


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