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Commentaire de tashrin

sur Le syndrome d'hypnose capitaliste


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tashrin 20 septembre 2016 16:47

comparaison interessante et pertinente - article bien écrit et agréable quoi qu’un peu long
Merci

Pour sortir de l’hypnose il sera question de cesser d’obéir à la norme pour s’aligner avant tout sur ses choix intimes, se lier à son destin personnel et collectif en conscience dans le respect des autres, de la nature et de la vie

La clé est là... l’introspection, la quete de ce qui nous est réellement indispensable pour être heureux en dehors des discours convenus ou de ce qui vous a été rentré dans le crane à grands coups d’injonctions plus ou moins dissimulées... Prendre conscience qu’on a pas besoin d’iphone, que ca sert à rien de changer de voiture tous les ans, que s’endetter pour acheter une tele c’est con, et reprendre contact avec le réel, le vrai. Pas celui marketé et formaté qu’on nous vend à longueur de journée...

Beaucoup de gens prennent conscience à 50 ans et à la faveur d’un licenciement qui les laisse démunis et fragilisés du fait que ca fait 30 ans qu’ils bossent pour un truc inutile et vain, qui ne leur apporte en réalité aucune satisfaction hormis celle de payer leur loyer. D’ou es très nombreux projets de reconversion, souvent vers des activités moins socialement reluisantes, moins remuneratrices aussi, mais qui offrent du sens et s’integrent dans une perspective nouvelle : s’epanouir, et non devenir le bon petit soldat qu’on attend de vous (pr reprendre la metaphore)

Pour d’autres, l’entrée dans la vie active leur fait prendre conscience que les etudes entreprises l’ont souvent été pour de mauvaises raisons, et ne sont finalement pas le reflet de ce qui les epanouit.

A rapprocher des lacunes du systeme d’orientation français, et à mettre en perspective avec le systeme danois par exemple, ou le systeme educatif est centré sur la quete de soi...
et bizarrement, c’est un des pays dont la population se sent parmi les plus heureuses du monde... Là où les français figurent parmi les plus malheureux...


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