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Commentaire de Nicole Cheverney

sur L'euro est une bombe à retardement


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Nicole Cheverney Nicole Cheverney 16 avril 2017 13:39

@JL

B’onjour,

Et veuillez m’excuser de la longueur de ma réponse.

Dans un premier temps, je voyais exactement les choses comme vous, or, mon raisonnement sur la question a été infléchi par le fait que la situation mondiale a forcément changé avec la montée en puissance de la Russie, qui joue un rôle fondamental dans les relations internationales. Vous me direz, mais qu’est-ce que cela a à voir avec l’UE et l’article 50. Si l’on appuie notre raisonnement sur les déclarations d’Attali, tout simplement lorsque Attali faisait cette déclaration, c’était un an avant que Hollande soit étu, c’était bien avant que l’imbroglio international lié à la Syrie, prenne le virage qu’il a pris, c’était bien avant que la Russie ait eu un poids important sur le règlement syrien, c’était avant la révolution de Maïdan/Ukraine, et c’était aussi un an avant que l’anti-européisme se développe réellement dans l’opinion publique et que par conséquent, les politiques de casse-sociales qui ont été initiées pendant le quinquennat de Hollande soient devenues trop visibles et intolérables. Alors monsieur Attali, bien sûr jouait sur du velours, et il savait de quoi il parlait, et ne comptait peut-être pas s’en arrêter là, c’est la raison pour laquelle, devant la montée du sentiment anti-UE, la Commission Européenne a renforcé les traités, en verrouillant la sortie de l’UE un peu plus. Sous l’influence des Think tank européistes et atlantistes.

Je n’ai jamais prétendu que l’article 50 est une demande de permission le petit doigt levé, c’est à peu près le contraire, c’est : Vous avez pondu un oeuf qui s’appelle article 50 et maintenant mes amis, nous allons vous le faire avaler de gré ou de force ! Et vous ne pourrez rien y faire, même avec des menaces car un traité international ne peut être dédit par ses signataires, car il est malheureusement pour vous, signataires, trop tard ! Il fallait y penser avant !

Cameron a demandé un référendum, car il n’avait surtout pas imaginé que le peuple anglais irait jusqu’à voter pour le Brexit. Croyez-vous qu’il aurait demandé un référendum, lui l’Atlantiste, s’il avait prévu le coup de Traflagar du peuple anglais ? C’est la raison pour laquelle, il est parti en sifflotant, soit-disant micro ouvert. Chante toujours, ma poule !
Bien sûr que les Anglais n’auraient jamais eu la moindre initiative de ce côté là, si l’UPIK n’avait monté en flèche dans les sondages et gagné à des élections. Le référendum était juste pour contrer les menées de l’UPIK. Et pour Cameron, son calcul était clair, les Anglais sont Atlantistes et le resteront. Bien mal lui en a pris !

Frexit par l’article 50 seraient la conséquence diamétralement opposée de décisions de temporisation pour la sortie, en évoquant des re-négociations qui prendraient autant de temps nécessaire, pour qu’au final un pourrissement de la situation vienne bloquer toute vellétité, car ce ne sont en réalité que des vélléités -de sortie unilatérale de l’UE et le retour à l’indépendance de la France et sa souveraineté.Je n’ai malheureusement pas le temps nécessaire de développer plus en détail ma démarche, mais je vous assure qu’elle est le fruit de mois de réflexion. Comme je l’avais précisé, on n’adhère pas à une solution comme l’article 50 pour faire plaisir à monsieur Asselineau, non, on adhère à un langage raisonnable, pour éviter soit, des atermoiements, soit des conséquences hasardeuses et financières qui nous mèneraient au marasme.

Cordialement.


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