@Christian Labrune
Bien que ne partageant pas du tout vos idées fascisantes – et
encore j’euphémise – que je ne pourrais pour rien au monde
qualifier d’idéaux tant elles sont contraire à l’image que je
me fais de l’humanité, votre prose sans vaines fioritures est bien
agréable à lire dans un environnement où domine plutôt le gloubi
boulga linguistique.
Vos écrits sont dans le droit fil des pamphlétaires du passé de
l’Extrême-droite cultivée ( un monde en voie de disparition au
profit de boutiquiers ruinés ou en perdition et de tout petits bourgeois apeurés ) qui poussaient la malhonnêteté
intellectuelle bien au-delà des limites de la bienséance, ce qui, outre le signe d’une méchanceté roborative, portait témoignage
d’une liberté de ton et de jugement que rien et surtout pas les
courants dominants ne pouvait arrêter.
Être
diabolisés leur apparaissait comme l’hommage grinçant que la
vertu rendait au vice qu’ils incarnaient sans fausse honte avec une
belle constance nourrie d’une réelle aptitude au débat ; ils
s’enorgueillissaient d’être des réprouvés...
Le procédé qui consiste à moquer les bons sentiments comme
celui de déclasser une citation sous le prétexte du comportement de
son auteur sans expliquer que ce qu’il dit est faux ou impertinent
est le procédé typique de l’Extrême-Droite, la vraie, pas celle
qui cite à contre-temps Jaurès pour s’afficher dans des oripeaux
bien trop grands pour la carrure des minables qui y prospèrent.
Alors, s’il vous plait, ne vous dénigrez pas : je ne vous prend pas pour un con...