@Christian Labrune
Vous nous servez ’’les territoires perdus de la république’’ à toutes
les sauces. Ce livre est une opération d’intox menée par Georges
Bensoussan sous le pseudonyme d’Emmanuel Brenner.
Vous tentez vainement d’y apporter votre pseudo témoignage de terrain qui ne trompe personne.
Ce livre collectif a été démonté par Ivan Segré, juif, vivant en Israël, philosophe et talmudiste :
’’Mon approche sociologique a été la suivante : s’en tenir aux documents
dont Georges Bensoussan a fait lui-même état, à savoir les témoignages
des enseignants qui ont été publiés sous sa direction et une étude
statistique sur les préjugés anti-juifs chez les jeunes, qui est parue
dans le livre « Les Anti-feujs », publié à l’initiative de l’UEJF. Ce
sont en effet les deux seuls documents sur lesquels il s’appuie pour
fonder sa thèse « ethno-culturelle » d’un antisémitisme d’origine
principalement maghrébine. Vous comprenez donc, et c’est là essentiel me
semble-t-il, qu’il ne s’agit pas de s’appuyer sur d’autres études de
terrain pour réfuter sa thèse, ce qui nous plongerait dans des débats
contradictoires au sujet des sources. Il s’agit de s’appuyer
exclusivement sur les propres documents que lui, Georges Bensoussan,
nous expose en guise de preuves. Or une analyse un tant soit peu
critique de ces documents, et j’entends par critique un minimum de
rigueur intellectuelle, met en évidence que rien, absolument rien ne
justifie d’imputer au jeunes d’origine maghrébine une résurgence de
l’antisémitisme dans les Collèges et les Lycées. En revanche, ce qui
apparaît très rapidement à la lecture de ces témoignages, c’est qu’une
poignée d’enseignants se sont réunis sous sa direction pour nous
expliquer que l’antisémitisme, cela commence lorsqu’un surveillant
d’origine maghrébine arbore une longue chemise blanche qui recouvre le
pantalon, ou qu’on le surprend en train de prier dans une salle servant à
ranger les cartes d’histoire-géographie, et que pour finir, ce
dangereux énergumène tient, je cite : un « discours rigoriste » aux
jeunes maghrébins du collège, à savoir qu’il prône, je cite encore :
« l’abstinence en matière d’alcool, de drogue et de sexe ». Or c’est là,
selon l’enseignante qui témoigne, la preuve manifeste qu’on a affaire,
je cite toujours : à « un militant islamiste d’obédience wahhabite » !
Mais rassurez-vous, la courageuse enseignante nous expliquera ensuite
qu’elle s’est empressée d’adresser une lettre de dénonciation anonyme au
rectorat. La lutte contre l’antisémitisme ne saurait être trop
regardante sur les moyens.’’
source : http://indigenes-republique.fr/la-reaction-philosemite-entretien-avec-ivan-segre/
’’Quand Ivan Segré, juif de l’étude qui vit avec sa famille à Tel-Aviv,
a écrit le livre le plus rigoureux, le plus rationnel, le plus calme et
le plus documenté sur la logique de nos inquisiteurs et les ressorts
véritables de la traque aux « antisémites », livre titré La Réaction philosémite,
le boycott a été complet sur cet ouvrage capital, et quand parfois il
en a été question, ce fut dans le style « Si un juif, qui plus est
religieux et qui vit en Israël, a pu écrire des choses pareilles, la
seule chose à faire est de ne pas le lire et de ne pas en parler ».
Bref ; tenons pour rien ce genre de juif.’’
source : https://lundi.am/1967-2017-A-mes-amis