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Commentaire de charly10

sur La convention citoyenne pour le climat prise au piège du yakafautkon


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charly10 8 décembre 2020 17:10

Cette convention citoyenne a été organisée d’abord pour passer de la pommade sur le bon peuple après un épisode gilets jaunes très actif ; ensuite faire passer sur le dos de ces tirés au sort, des décisions inévitablement impopulaires, émanant d’une caste politique à la recherche de « green washing » électoral.

Ces braves 150 citoyens tirés au sort, étaient bien loin d’être des connaisseurs en matière climatique, aussi à ton choisi de les « former ».

Mais se former et s’informer sont largement conditionnés par l’équipe d’organisateurs et de formateurs.

Pour que l’équilibre soit respecté et que la vision des citoyens ne soit pas insidieusement orientée vers une pensée unique préétablie, sa diversité se devait d’être tout aussi rigoureusement choisie que celle des 150 citoyens : économistes, scientifiques, sociologues, politiques, fonctionnaires, industriels, ingénieurs et universitaires issus du public et du privé de tous bords et de toutes sensibilités.

Or, quand on observe de près la composition du comité de gouvernance et de ses garants, il y a de quoi être surpris par son manque de diversité.

Cette convention citoyenne a été cornaquée par le staff du « think tank » TERRA NOVA à savoir Laurence Tubiana, et Thierry Puech.

Les membres de ce comité sont majoritairement marqués à gauche avec un passé de syndicaliste ou de militant dans des organisations écologiques et altermondialistes. Les connivences entre les différents membres ne sont pas surprenantes.

En matière climatique, deux experts climatologues de ce comité de gouvernance ;

Jean Jouzel ex représentant Giec France, et Michel Colombier ex directeur de l’IDDRI jusqu’en 2018. Proche du président du parti Nouvelle Donne, ce dernier assume aujourd’hui à travers le pacte France climat une vision collapsologique de la société avec des propositions recoupant celles de Greta Thunberg : « pour sauver le climat changeons de société ».

Les citoyens tirés au sort ? Comment et sur quelles listes ? N’ont pas été formés, mais formatés sur les thèses de la doxa et des associations militantes, sans aucun apport de contradiction en matière de recherche climatiques.

Si seulement on avait pu leur expliquer que, si on veut s’en tenir à la thèse effet de serre, de tous les constituants atmosphériques susceptibles d’absorber le rayonnement thermique de la Terre la vapeur d’eau est le plus important à la fois par sa concentration plus élevée et par son pouvoir d’absorption plus important. Sa contribution à cette absorption varie entre 65 et 95 % selon les conditions locales.

Que cette thèse n’est en fait qu’un postulat assis sur les recherches effectuées au 19 siècle (Tindal Fourrier , Arrhenius, très contestée au début du 20 siècle par Angstrom et Robert William Wood qui en démontra le caractère erroné de l’explication .

Leur a-t-on parlé des autres thèses effet de serre ; celles de Miskolczi. Gerhard Gerlich et Ralf Tscheusch, Richard Lindzen, j’en doute : tout était verrouillé par le représentant du Giec.

Hors le CO2 d’origine anthropique est très loin, d’être la cause principale du réchauffement. Son action est sur évaluée, mais c’est la doxa, et tout le monde s’en contente, tant les taxes afférant a aux conséquences économiques de cette thèse, alimentent toute une partie de la classe scientifique et d’ONG ou associations en mal de pérennisation de leurs emplois.

Résultats ; une série de mesures débiles du genre, interdiction des chaudières fuel et gaz, ou taxe au poids sur les véhicules, mesures qui n’impacteront en rien le climat. Travailler contre les émissions carbone, miser sur le tout électrique, et fermer « en même temps des centrales nucléaires, seules unités capables de fournir en permanence une électricité fiable et permanente, est incohérent et dangereux pour notre économie.

 

Maintenant on peut quand même observer, que notre cher président s’est comporté comme un « bleu » en politique, il s’est fait piéger en  promettant à ces braves conventionistes, de prendre en compte la totalité de leurs suggestions, pour les futures décisions gouvernementales en matière climatiques. D’où les turbulences actuelles avec le chef factieux de cette convention Ciryl Dion.


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