@PascalDemoriane
L’auteur n’apparaît certes pas magistral en évoquant une « permissivité sémantique » de cellules infectées, expliquant que « cette notion de permissivité sémantique vaut également pour le langage parlé, ainsi, un discours sectaire est un signal qui, s’il est interprété par un sujet permissif, fera de cette personne une adepte alors que d’autres personnes seront réfractaires, disposante d’une robuste immunité identitaire. »
... Puisqu’à vrai dire, cela ne vaut que — et non pas également — pour le langage, parlé comme écrit d’ailleurs.
Si l’on se met à comparer par trop sérieusement une infection biologique avec une infection verbale, alors la porte est ouverte à l’informatique ou la mode.
Si monsieur Dugué fait bien d’évoquer une « robuste immunité identitaire », il omet de désigner les auteurs de ces discours sectaires face auxquels il est bon de garder la tête froide, leurs méthodes, leurs paroles, leurs moyens, leurs mensonges...
Pour le coup, c’est plutôt PascalDemoriane qui apparaît lucide, en parlant sans aucun détour (inutile et abscons) de « virus mental et d’épidémie idéologique, de continuum organo-psychique.
Cette notion de continuum psychosomatique est à considérer très sérieusement. Elle démontre tout le mal que peuvent produire les paroles publiques (radios, tv + réseaux sociaux) sur un auditoire fragile, naïf, ou non averti. Ça conduit tout bonnement une partie de cet auditoire au décès. Et c’est bien de cela qu’il faut parler, plus que de cette grippe.
Sinon, je vous informe que les manuels de 3ème expliquaient déjà clairement la différence entre les virus (qui nécessitent un hôte pour survivre), et les bactéries (qui n’ont besoin de personne pour prospérer — en me permettant de vous rappeler que nous vivons en parfaite harmonie avec une flore virale et bactérienne impressionnante.
Cordialement