Le titre, débordant d’impartialité autant que de respect de la réalité du monde, est une invitation remarquable à poursuivre la lecture, chacun sachant déjà à quoi il peut s’attendre...
La juxtaposition imaginative employée par l’auteur de vérités objectives et d’affirmations de parti-pris flagrant pourrait circonvenir un lecteur peu habitué aux manipulations.
Exemples choisis
« C’est l’opposition entre les USA/OTAN et la politique de Poutine qui en est la cause principale. (La sienne seulement ?)
»Il est évident que les USA/OTAN sont une puissance impérialiste parce
que, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ils veulent dominer
le monde. D’ailleurs, à propos de la guerre en Ukraine, les faits
établissent certes que la responsabilité criminelle du régime de Poutine
est une évidence.«
(Une évidence ? pas pour tout le monde, loin de là.)
»Il dit clairement que les territoires de la Grande-Russie des tsars et
de Staline font partie de la Russie et qu’il est donc légitime, de son
point de vue, de les récupérer. Il nous livre, par la même occasion, les
fondements de son idéologie ultra-nationaliste. Il nous sert pour cela,
comme bien d’autres, une version de son « histoire de la Russie »
accommodée à sa sauce. Il s’agit pour lui de montrer que l’Ukraine,
comme d’autres républiques indépendantes de la périphérie russe fait
partie, par essence, de la Russie. Il considère que l’Ukraine est une
création artificielle qui serait, de plus, gouvernée par des fascistes.
De son point de vue, l’Ukraine serait, un morceau de la Russie qui en
aurait été indûment détaché.
(On n’a pas cherché les ultra-nationalistes au même endroit . Qu’en est-il de la nation indispensable,phare du monde ? L’Ukraine est considérée comme le berceau initial de la Russie et n’en fut détachée que par les magouilles de dirigeants médiocres de l’URSS. Et bien sur, malgré les photos,reportages et preuves, il n’y aurait toujours pas de fascistes adeptes de Bandera, voire de son modèle nazi à moustache en Ukraine...)
Pour faciliter la lecture, j’ai mis en normal les affirmations relativement modérées, en gras les citations les plus « impartiales » (l’impartialité étant souvent à géométrie variable) extraites de l’article et en mode souligné et italique mes propres observations.
Une fois, ça passe, trois fois, ça lasse.Du coup, je n’ai pas terminé ma lecture.
L’article s’améliore ensuite ? (Un reste de naïveté ....)