Même si je n’ai pas la même approche, il est intéressant de lire le dernier livre de Serge Lipovetsky sur le Sacre de l’authenticité..... comment la recherche de l’authenticitité foncière des années 68 ont débouché sur l’exact inverse npus menant à une sorte de totalitarisme identitaire et replié sur lui même. En résumé : en 68 l’élite intellectuelle se revendiquait de son anticonformisme (revoir les film de Jacques Tatie), le dandysme à la Boris Vian. Certes qui était jouissif pour le« narcissisme » de cette même élite gauche bobo (la gauche du bon goût...) qui était au dessus de cette « masse » moutonnière pour aujourd’hui sombrer dans le mouvement inverse, replié sur lui-même fondamentalement conformiste sous couvert d’identaire (cela va de la gauche à la droite : wokisme, racisme anti-blanc, communautarisme Lgbt qui veut tellement être « assimilé » qu’ils en deviennent trans-parents à la droite identitaire, ultra-catholique...) et j’en passe. De l’anticonformisme à l’hyper-conformisme..... Vouloir se marier pour un homo, mais quel conformisme..... L’auteur prône un juste milieu en ne jetant pas le bébé avec l’eau du bain. Oui, à un retour à l’authentique (cela dit, la PMA est-ce authentique ???), mais sans tomber dans l’extrêmisme du retour à la race comme cache sexe de la non acceptation de notre genre « authentique.... Le livre vaut la réflexion quoique mon analyse est autre. Ayant vécu à fond cette période, j’ai aussi vu les attaques en rêgles contre l’Oedipe qui fonde notre identité, mais nous permet aussi de trouver notre propre chemin.... Cette masse, cette norme que les psys appellent souvent : ETATS LIMITES. Ni névrotiques, ni psychotiques évidemment se cherche un point d’ancrage. Et en 6, on a jeté le tout : Et surtout le référent paternel qui était nécessaire pour se »démarquer". Mais que se passe-t-il quand (lire l’ère du vide), il ne reste qu’un trou beant. Un absent : LE PERE.. Alors revient : la race, les communautés d’identité (voilée, non voilée), les victimes en tout genres. le repli sur une identité dure et revendicatrice, même castatrice et assassine. Quand, il n’y a plus de père, il ne reste que le TOTALITARISME comme repère..... Le problème des états-limite (sans repère familiaux), c’est la carapace caractérielle et autoritaire. Le besoin de tout contrôler (car derrière se cache toujours la PEUR de l’abandon, du rejet).