@Nicole Cheverney
On
nous bassine encore avec la
religion climatique et le
sempiternel « bilan carbone » ou
l’
« empreinte
carbone ».
Cela
suppose que le CO2 doit être banni.
Cela
suppose que le CO2 est le gaz à effet de serre prédominant.
Cela
suppose que l’effet de serre est lui-même déterminant dans
l’évolution climatique.
Et
bien non, ces trois propositions sont largement fausses.
Ce
qui suit est évidemment très simple et donc contestable, mais peut
être développé...
L’effet
de serre ne fait que réchauffer l’air de la troposphère (les
basses couches atmosphériques, notre espace vital). Il faut aussi de
la chaleur pour réchauffer les sols sur 20 ou 30 cm de profondeur et
beaucoup aussi pour réchauffer l’énorme masse d’eau des couches
supérieures des océans qui couvrent 70 % de la surface de la
planète. L’effet de serre ne fait que convertir en chaleur les
infra-rouges du rayonnement solaire renvoyés par la surface
terrestre. Il est donc directement dépendant de l’activité
solaire, seule source de chaleur pour la Terre (avec un peu de
chaleur venue du plasma) et ne constitue nullement une source de
chaleur. Si l’activité solaire vient à diminuer, l’effet de
serre sera insuffisant pour nous maintenir au chaud. Ce qui arrivera
tôt ou tard, avec un temps de retard de l’ordre de 15 ans dû à
l’inertie des océans.
De
plus le CO2 produit par les activités humaines ne représente que
4,1 % du CO2 atmosphérique (selon le GIEC lui-même, il faut lire
attentivement le GIEC souvent très prudent et non relever que les
seuls scénarios les plus catastrophiques au bénéfice de la
recherche du sensationnel ou pour d’autres sombres motivations ).
Et
bien plus encore, le CO2 lui-même, d’origine naturelle ou
anthropique, n’est pas un gaz à effet de serre dans l’atmosphère
où il est en présence d’autres gaz, car son absorption des
infra-rouges est saturée par celle de l’humidité de l’air (dont
les spectres d’absorption des IR recouvrent ceux du CO2, et plus
concentrée dans l’atmosphère, au titre du phénomène physique
dit de saturation). C’est un peu plus compliqué en fonction de
l’altitude et de la température, mais au total, le CO2 ne retient
pas la chaleur, les seuls vrais GES étant H2O-vapeur pour environ 70
à 90 % selon les lieux et les conditions météo (non modélisée
par le GIEC.. !), le méthane et l’ozone pour quelques %
chacun, quelques autres gaz pour peu de chose, le satanique CO2 pour
quelques fractions de %, autant dire rien !).
Enfin
le CO2 atmosphérique ne précède pas le réchauffement ou le refroidissement, il n’en est que la
conséquence quand la température des océans varie (loi de Henry).
Au
total, le CO2 n’ a quasiment rien à voir avec le climat, lutter
contre le CO2 est une absurdité scientifique !
Une
étude récente, réalisée simplement en bidouillant les modèles
d’effet de serre tant encensés (mais non validés car non recalés
sur les mesures réelles, soit dit en passant...) montre qu’un
doublement de la teneur atmosphérique en CO2 n’aurait finalement
aucune incidence sur la température de la troposphère.
Et
donc les notions de chasse au CO2, neutralité carbone, taxe carbone,
empreinte carbone, et autres niaiseries prétendument
écologiques...sont totalement infondées du seul point de vue
scientifique. Les raisons de cette hystérie climatique sont
ailleurs, et les dévots du GIEC sont, soit des crédules, soit des
complices.