de 2005 à 2020, les prix ont été exceptionnellement stables, mais avec le prétexte de la guerre en Ukraine, et la hausse du cours du pétrole, les industriels en ont profité pour rattraper leur retard.

Mais le véritable problème, et la cause de toute cette misére en France, c’est...l’immobilier.

Un sujet tabou car nos compatriotes sont très attachés à ce domaine. Un bonne partie du revenu des ménages locataires sert à payer le loyer, que reste il en fin de mois pour consommer ?

Et le revenu des nouveaux ménages propriétaires sert à payer le crédit immobilier chaque mois. mais qu’importe s’ils ont dû payer bien plus cher leur appartement ou maison, car d’une part ils auront économisé sur le loyer, et ensuite ils fondent l’espoir qu’à la revente, ils en tireront une plus-value ! Depuis 20 ans, l’immobilier n’a eu cesse de monter (X 3 X 4 !!), et maintenant qu’on baisse enfin de 10 % ? on crie la fin du monde.

Rie Fbg St Martin, dans Paris 10ème, on ne dénombrait pas moins de 12 agences immobilières !!! Quel métier permet de toucher une commission de 20, 30 ou 50 000 euros sur la vente d’un appartement ??

Allez donc demander à mon boulanger qui se lève à 4H du matin pour pétrir sa pâte, ouvre 6 jours sur 7 et compte les centimes !

Ma mère vient d’acheter en début d’année un appart à 225 000e en début d’année à Bussy St Georges et devinez combien l’a payé l’ancien propriétaire ? 150 000 e en 2018 soit 75 000 e de plus-values en 5 ans, et en ayant économisé le loyer en y vivant dedans !

Vive La France, le pays où chacun espère s’enrichir en dormant ( Dixit Mtterrand)

en accumulant les biens immobiliers, à coup de leviers (crédit), et en faisant monter les prix grâce à la complicité des banques, notaires et agents immobiliers, tous des parasites.

Pour ma part, si je revends un jour mon appartement au même prix que je l’ai payé, je m’estimerais très heureux, pour avoir économisé sur le loyer durant tout ce temps !

PS valable aussi pour l’immobilier commercial, les loyers sont si astronomiques, que pour maintenir leur rentabilité, les patrons n’ont d’autres choix que de payer leurs employés des clopinettes, qui se contentent de survivre au jour le jour.