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Commentaire de Sierra

sur Philippe Val prend-il du service à la Maison Blanche ?


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Sierra (---.---.18.199) 11 juin 2006 13:20

« En quelques minutes, l’auditeur a eu droit à un consternant ramassis de clichés »

C’est ainsi monsieur Carasso, que vous couchez la première phrase de votre article. Malheureusement, ce dernier en est parsemé, et, en quelques lignes, le lecteur à eu droit à une affligeante liste de lieux communs, banalités insipides, cependant immédiatement réhaussé par l’imparable rappel au génocide nazi. En cela, vous pourriez postuler pour le titre du champion incontestable du point Goodwin le plus rapide du monde (Voir Wikipedia). Il me serait simple de prendre cinq minutes pour vous soumettre les points auxquels l’Histoire se téléscope avec la Propagande, cependant, à quoi bon ? En effet, si l’on peut imaginer qu’une personne disant du mal de Philippe Val ne peut être totalement mauvaise, votre réponse faite à Monsieur Bonaldi éclaire sous un autre jour vos intentions. Et surtout souligne votre égo, quelque peu mis à mal par les arguments qui vous sont soumis depuis La Havane.

J’attendais, eu égard à votre brillant intellec, une réponse plus construite, au-dela d’une attaque personnelle qui démontre inconstestablement, que vous ne maitrisez pas votre sujet. Selon vous, vivre à Cuba ne peut correspondre qu’a une complicité avec le régime cubain, ou bien à une quelconque collaboration avec d’obscures multinationales qui - et vous avez oublier de le mentionner - alimentent sans vergogne, l’immense fortune de Fidel Castro. Sur ce point, et comme il semblerait que vous soyez extrèmement bien informé, je me permettrais de porter à votre connaissance que le magazine FORBES à menti : Fidel Castro n’a pas de conséquente fortune, mais plus simplement, c’est bien l’homme le plus riche du monde depuis sa liaison avec la reine d’Angleterre, elle même en relation avec Bill Gate qui tient ses brevets des ’ET’ de Roswell en personne.

Permettez moi une confidence cher Elie : Je suis un terrible jaloux, moi aussi j’aimerais vivre à La Havane, certain que mes enfants seraient soignés et éduqués, au dela du fait que je pourrais me promener n’importe ou à n’importe quelle heure, sans me soucier de ma sécurité. Expérience impossible dans aucun autre pays de la région. J’appel ça la liberté.

Voyez vous monsieur Carasso, vous n’êtes pas en position de m’inspirer le sérieux inhérent à un débat auquel vous prétendez. Je vous suis reconnaissant du ton badin et détaché que vous usitez, enfin une brise d’air frais dans ce monde de brutes. D’autant plus, que vous commettez après avoir gagné le championnat Goodwin, l’inéffable rappel aux crimes staliniens dès la deuxième ligne de votre réponse. Peu vous importe la nuance entre les crimes supposé du communisme, et ceux revendiqué en son nom. Je ne vous ferais pas l’affront de vous rappeler que les cubains sont 11 millions, que « Cuba est une île » ©, que si les cubains peuvent voyager aux Etats-Unis, il n’en est pas de même dans l’autre sens, et que vos notions de médecine laissent à désirer. Pourquoi vous rappeler les brigades cubaines qui de part le monde, soignent et éduquent des centaines de milliers de personnes ? Ce type de rappel vous évoque un « cache-sexe », et vous avez bien raison de souligner le niveau du débat pour lequel vous excellez. Malheureusement monsieur Carasso, vos tentatives de coups bas sont souillé de votre transpiration, largement étalé tant au sein de votre « article » que de vos réponses. Vous ne dénoncez P. Val uniquement pour rappeler que ses méthodes sont finalement les votres. Car en effet, en tant que fidel supporter de la « liberté », je ne vous devine pas en mesure de démontrer les atteintes aux Droits De l’Homme à Cuba, autrement que par le biais de sources provenant de Miami.

Monsieur Carasso, je vous saurais gré de me pardonnez cette modeste tentative d’élever le débat par dela vos capacités. En réalité, je serais dans le futur, un de vos plus dévoué supporter car en quelques lignes, vous démontrez l’incroyable don que la nature bienveillante à bien voulu vous pourvoir : Celui de faire réfléchir instinctivement le « vulgus pecum » sur la nature de la vérité, et surtout provoquer l’admiration au travers de votre incroyable propension d’inspiration gastronomique dans l’art d’accomoder les restes avariés.

En d’autres temps et d’autres lieux, vous auriez été qualifié « d’idiot utile », mais loin de moi cette idée saugrenue, tant vous faites partie des éléments valeureux, et infatigables participants à l’éveil des consciences.

Veuillez agréer, cher Elie Carasso, l’expression de mon éternel abonnement.

Sierra.


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