Un peuple qui a quelques chose à perdre ne peut faire une « révolution » sans cette irrationnelle peur du lendemain qui le parallise suffisement pour ne rien faire. Seul les laissés pour compte, les marginaux, les jeunes peuvent prétendre à un mouvement de protestation sérieux. Ne reste plus qu’un charismatique orateur pour mettre le feu à la mèche... mais soyons honnète, nous ne sommes pas en Thailande, même le plus fauché d’entre nous aura toujours un peu de confort à mettre en jeu contre sa liberté.