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arsfp

Association des familles d'agriculteurs victimes du suicide
Site : http://arsfp.blogspot.com/

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  • Premier article le 15/05/2008
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Derniers commentaires



  • arsfp 8 octobre 2008 20:21

    bonjour,

    les résultatas définitifs de cette étude seront connus d’ici un an, un an et demi. mais d’ici là nous vous informerons dès que nous aurons du nouveau.

    bien à vous,

    arsfp



  • arsfp 9 juillet 2008 17:35

    "Le monde change en permanence, il faut s’adapter quitte à changer d’activité.

    Il y a encore trop de monde qui vit dans le monde rural par rapport à ce que celui-ci peut fournir comme emplois et comme richesse. L’évolution va devoir se faire."

    Pour un scientifique, je trouve que vous ne doutez pas beaucoup. Votre confiance aveugle dans le "progrès" me fait peur ! Les gens ne sont pas de la pate à modeler.



  • arsfp 9 juillet 2008 17:17

    Bonjour hérisson,

    Nous travaillons en collaboration avec des associations ou syndicats, notament l’association sos paysans qui s’occupent d’aider les familles victimes. Leurs témoignages nous est très précieux pour arriver à mener notre projet. Chacun a sa spécificité et la complémentarité c’est important. 



  • arsfp 9 juillet 2008 12:26

    Pourquoi se réunir en coopérative et privilégier les circuits courts en fournissant les marchés locaux ne vous permet plus de vivre correctement de votre travail ?

    Oui je pense que c’est une solution pour l’avenir avec les amap. mais on ne peut pas faire ça en un jour. Quand on est pris dans un engrenage c’est pas évident d’en sortir. Aujourd’hui beaucoup de familles sont au bout du rouleau de part l’effort surhumain qu’on leur à demander pour "moderniser" l’agriculture.

    certain sont même contraint de tout vendre car il ne peuvent plus faire face à leur créancier.

    voir le texte de michèle salmona :
    http://www.agrobiosciences.org/IMG/pdf/salmona-44-47.pdf



  • arsfp 9 juillet 2008 12:14

    "ce qui pose problème est il lié aux semanciers , aux circuits commerciaux , à vos méthodes d’appliquer l’agriculture ,aux prix cassés ... ? "

    Bonjour zoé,

    merci pour votre commentaire,


    oui, c’est un peu tout cela.
    Je pense que ce qui pose problème c’est la brutalité avec laquelle l’agricutulre a changée. C’est un buldozer qui nous est passé dessus ! Les prix chutes sans cessent et ça devient donc la course à l’agrandissement pour essayer de compenser par le volume. Cette modernisation de l’agriculture à marche forcée broient le collectif famillial (voir le film "les coulisses de la modernisation"
    http://arsfp.blogspot.com/2008/05/les-coulisses-de-la-modernisation.html

    Sous prétexte d’une adaptation à l’économie dominante, les orientations successives des politiques agricoles, favorisant la concentration des moyens de production, ont généré des crises à répétition aux conséquences sociales désastreuses.

    Ce ne sont pas seulement les agriculteurs les plus âgés, ni les moins bien équipés, ni ceux qui cultivent les terres les plus ingrates qui rencontrent aujourd’hui de graves difficultés.

    Ce phénomène demeure à peine perceptible par l’ensemble de la société française si ce n’est à travers quelques manifestations mal comprises, quelques statistiques mal connues de la chute du nombre d’exploitations ou quelques "faits divers" rapportant des suicides de paysans.

    A partir d’une situation de fragilité, il faut peu de chose pour basculer dans l’engrenage des difficultés. Il suffit d’une chute brutale des prix, d’un financement inadapté, d’un problème familial ou de santé, … l’agriculteur se trouve alors très rapidement en rupture avec son environnement. Viennent ensuite l’isolement, le sentiment d’échec personnel, le risque de perdre un outil de travail auquel il est affectivement attaché, l’impossibilité de trouver seul une issue.

    La dégradation de la situation des agriculteurs trouve son origine dans la Politique Agricole Commune et les lois d’orientation (1960-1962) qui avaient alors trois objectifs majeurs :

    • La réduction du nombre d’exploitations, notamment celles jugées trop petites pour être rentables et qui n’avaient pas de repreneurs ;
    • L’augmentation des volumes de production pour enrayer le déficit de l’Europe dans le secteur de l’agro-alimentaire ;
    • La diminution du prix de l’alimentation pour les consommateurs.

    A l’époque, les agriculteurs ont eu massivement recours à l’emprunt pour financer la modernisation de l’agriculture, l’augmentation des consommations intermédiaires et la baisse des prix à la production.

    La course à l’agrandissement, à la spécialisation et la productivité expose alors les exploitations à une fragilité très grande. Le moindre incident (économiques, sanitaires ou climatiques), facilement amorti autrefois, est souvent le point de basculement des exploitations qui aujourd’hui encore se voient contraintes de recourir à de nouveaux emprunts à court terme et de s’enfermer dans une spirale d’endettement.

    Dans les années 60 et 70 l’inflation, d’un taux nettement supérieur au taux des emprunts bancaires, permettait de supporter la charge des remboursements. Mais, depuis le début des années 80, la maîtrise de l’inflation, l’apparition des surproductions structurelles et l’accélération de la baisse des prix à la production, inversent les conditions de financement des exploitations et fragilisent de nombreuse exploitations entraînant des drames humains et sociaux. Ces mécanismes perdurent aujourd’hui, accentués par le coût des mises aux normes environnementales, au demeurant nécessaire, et l’iniquité des dispositions de la réforme de la Politique Agricole Commune de 2003.

    Face à la montée des risques tant économiques que sociaux les pouvoirs publics instaureront dès 1981 diverses mesures administratives et financières pour soutenir les exploitations qu’ils pensent avoir un avenir dans la profession. Parallèlement, les créanciers (Mutualité Sociale Agricole, banques, coopératives, etc) alertés par les dettes que les agriculteurs accumulaient à leur égard, ont durci leurs exigences. De nombreux services contentieux sont créés dans les années 80 ; de nouvelles garanties apparaissent : cautions familiales, hypothèques, warrants et plus récemment les cessions de créances (bordereaux Dailly).


    voir plus d’info sur le site :


    http://www.solidaritepaysans.org/index.php




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