Pas d’accord avec votre vision des choses.
Mourir pour la France, ce n’est pas seulement mourir pour un territoire,
c’est aussi mourir pour un idéal, un pays ou la république, les droits
de l’homme, la laïcité, la liberté d’expression, l’esprit des Lumières,
l’histoire, la recherche, la technologie, la diversité, l’art de vivre,
etc sont des composantes essentielles et de tous les jours. Tellement
présentes au cœur de nos vies que l’on a tendance à les oublier. Lors
d’un séjour à l’étranger, on est parfois confronté à des réalités
différentes, à une culture, un mode politique, de vie ou de consommation
qui font que l’on prend à nouveau conscience que notre pays avec tous
ses défauts et ses contradictions est finalement assez bien développé.
C’est cela la France et c’est pour défendre cet environnement, cet idéal
que des personnes qui ont fait le choix de vivre du métier des armes en
meurent parfois.
Quand à la présence en Afghanistan, c’est comme toutes les guerres, une sale guerre.
Mais aussi une nécessité, pour combattre le terrorisme des extrémistes musulmans. Malheureusement, nous savons tous que nous n’apporterons pas la démocratie là bas. La cause serait juste pourtant, mais les moyens et les buts poursuivi et qui sont à l’origine de cette intervention ne le sont pas. Le pouvoir local est complètement corrompu et rien n’est fait pour sortir ce pays de l’obscurantisme. Le militaire ne peut se substituer à ce que le civil ou le politique ne veulent pas faire.
Ce pays a besoin d’infrastructures, d’école, d’hôpitaux, de ponts de bâtiments, de routes, de logements, d’industries, d’emplois, d’administrations, etc.
Si demain on donnait à L’ONU les moyens de faire çà, dans dix peut être quinze le pouvoir des clans n’existerait plus et l’intégrisme non plus. Et çà, ce n’est pas un combat militaire.
En revanche pour protéger, les personnels réalisant ces choses là, il serait indispensable de déployer des armées sur le terrain.