Bonjour,
je ne peux que soutenir ici Adolphos. Il a répondu à un non-argument par un non-argument.
Effectivement, si ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir, ce n’est pas non plus (dans le même logique d’intérêts - « Juges et parties ») aux hommes qui « subissent » ces pouvoirs d’en définir les règles.
A moins evidemment, qu’il y ait les gentils (le peuple) et les méchants (leurs représentants élus). Alors dans ce cas, il faut effectivement que les gentils gagnent contre les méchants. Mais, a priori, les gentils sont trop bêtes quand ils choississent leurs méchants (de réels salauds ou de bons boucs-émissaires ?)...
Les méchants ont cela de bon, qu’ils font ce que les gentils souhaitent faire sans avoir à se salir les mains... D’où l’avantage de se décharger de son pouvoir, de certaines responsabilités (Il est à noter que le contrat social ne gère pas toutes les libertés de l’individu).
Si je suis contre ce manichéisme, je suis d’accord que « la confiance n’exclut pas le contrôle ».
La solution est dans la confiance politique et le développement de notre conscience politique, afin d’améliorer (et non d’abroger) notre démocratie représentative.