Le choix des circonscriptions au PS est curieux. Alors que l’objectif du PS dans le projet est de mettre en avant la parité, la diversité, de s’opposer au cumul du mandat, le résultat des désignations est curieux...
1/ Plusieurs candidats sont également présidents de Région (Michel Vauzelle, Jean-Jacques Queyranne...) ou d’exécutif locaux (Vallini, président du conseil général de l’Isère). Ca craint quand on promet le non-cumul des mandats...
2/ Les candidats issus des minorités sont assez rares. Mais concernant le cas de Malek Boutih, je suis un peu perplexe. Il a été parachuté à cause de son soutien à Ségolène Royal ??? Je crois que tous les candidats à la présidentielles ont cherché à parachuter leur pion. D’ailleurs à noter que Ségolène est la seule candidate à l’investiture à ne pas s’être proposé pour les législatives (DSK, Lang et Fabius ont tous les trois des circonscriptions). Maintenant, a-t-il été parachuté en Charente car proche de Ségolène, ou parce que sur cette terre de tradition socialiste, il sera plus facile de dégager une majorité pour un candidat issu des minorités ???
3/ Concernant la place des femmes, c’est limite une arnaque. En Isère, aucun des grosses pointures n’a voulu laisser sa circonscription de députés, bien qu’ils disposent (on rejoint le point 1) de mandats locaux bien rémunérés. Les trois circonscription réservées aux femmes... sont trois circonscriptions quasiment imprenables, qui sont à droite depuis 20 ans ! De plus, certaines de ses dames pourraient devoir laisser leur place à des candidats d’alliés de gauche...