Les luttes ont déjà du mal, beaucoup de mal à se développer localement et nationalement. J’ai bien peur que la signature du MES entraine les gens dans un repli craintif et un souci circonscrit à leurs finances et celles de leurs proches.
Évidemment quand on n’a pas ce problème obsédant des fins de mois, on peut convoquer les utopies des années 70, la tactique de la terre brûlée. Mais c’est oublier l’écrasement des dynamiques sociales et donc de l’énergie individuelle de résistance qui s’est produit ces dernières années. Il faudrait une catastrophe majeure pour susciter un réveil et des relais déterminés, efficaces pour la faire monter, ce qui n’est pas le cas.