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QuanticEnergy91 QuanticEnergy91 24 février 2013 12:24

Il est évident que pour mieux me faire comprendre, mon discours est volontairement extrêmement simplificateur, et il est donc normal que certains points heurtent fortement les personnes qui comme vous ont approché de près les théories. Mais c’est le seul moyen de faire comprendre le concept sans ressortir les mathématiques et les éléments de base de la physique quantique telle qu’elle enseignée.

En particulier, quand je parle d’ondes stationnaires, effectivement, je laisse implicitement penser qu’il s’agit d’ondes continues comme dans le monde réel que nous connaissons.Or au niveau de l’atome et en dessous, c’est un monde quantique, discontinu, que nous n’arrivons pas à imaginer. C’est un peu comme si tout ce que nous voyons dans notre monde de continuité se trouvait brutalement projeté et se produisait sur un volume de grillage. Du coup, le monde ondulatoire qui fait bel et bien un consensus au niveau des champs (Schrödinger), est en même temps un monde discret, qui donne un aspect corpusculaire. Un photon par exemple est bien un phénomène ondulatoire (boson du champs électromagnétique), mais en même temps il apparait bel et bien comme un grain séparé qui peut s’isoler. C’est compliqué pour tout le monde !

Dans le cas des électrons, je ne confonds évidemment pas les ondes de probabilité de la théorie quantique avec les ondes électromagnétiques telles que nous les pratiquons dans notre monde continu. Mais en même temps les équations de Schrödinger qui permettent de faire des calculs sur les ondes de probabilité, travaillent bel et bien dans un espace multidimensionnel sur des champs électromagnétiques quantiques, et avec toute la simplification abusive que ça peut représenter pour un expert, parler de maximas d’ondes stationnaires permet d’éviter de voir l’électron comme un objet, une bille, qui s’agite dans une zone de probabilité, car c’est plus immatériel que celà.

C’est pareil pour les neutrons et protons. les représenter systématiquement comme des grains de raisin collés dans la grappe du noyau est profondément inhibant pour essayer de comprendre ce qui peut se passer à ces échelles. car c’est beaucoup plus immatériel que celà.

je suis bien conscient que mon discours est outrageusement simplificateur, mais le but est d’approcher une réalité différente sans s’encombrer l’esprit des formulations mathématiques nécessaires à la science exacte.


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