Bonjour,
je suis globalement d’accord avec ce billet, mais je trouve que vous restez dans l’analyse supeficielle.
Par exemple, vous écrivez ceci : ’Le problème, c’est l’homme, sa cupidité, sa vénalité, sa corruptibilité,
ses passions violentes. ’’
et un peu plus loin cela : ’’La crise est sociale, politique, morale, intellectuelle et surtout systémique.’’
Para ailleurs, là où il y a un lien évident à faire vous passez à coté :
1 -’’La répartition non équitable des biens et services engendre des désordres sociaux qui conduisent à des désordres politiques’’
2 - ’’il est sûr que le sous-emploi massif ne peut que perdurer pendant au moins une décennie.’’
Ces répartitions iniques du travail et des fruits du travail procèdent d’une même cause, ceci explique cela et inversement : il n’y a pas un deus ex machina mais un satanas ex machina. Et les supposées élites ne sont que la lie qui occupe le dessus du panier. La Camorra a en toute impunité, en enterrant des déchets hautement toxiques, transformé l’une des régions les plus prospères d’Italie (autour de Naples je crois), en ce qu’on appelle aujourd’hui le triangle de la mort.
Pour finir, cette phrase : "Il est dommage que les arnaqueurs intellectuels fabriquent des cons citoyens.’’
m’a inspiré cette autre : Là où la ruse domine l’intelligence, la violence domine la force et le nombre, et la barbarie arbore le masque du libéralisme.
Le diable n’est pas intelligent, il est terriblement rusé.