N’est-il pas inquiétant que des
magistrats puissent se laisser entraîner par leurs convictions (en
espérant qu’il ne s’agisse pas de ces certitudes qui donnent la
mesure de la sottise de chacun) jusqu’à concevoir puis alimenter des
outils d’information – d’instruction pour certains – comme le
« mur des cons » ?
Ce n’est pas en tout cas la garantie de
cette sérénité que tout justiciable est en droit d’attendre de
ceux qui sont en charge de la Justice.
Et les mensonges avérés, à propos de
cette affaire, aux plus plus hauts niveaux du pouvoir ?
En tout état de cause, délibéré ou
non ; signal fort adressé à la magistrature ou plus
généralement l’opinion de gauche pour en stimuler l’ardeur à tirer
sur le pianiste, le choix des juges désignées pour prononcer la
mise en examen et en signifier les motifs à l’intéressé, ne peut
relever que d’un stupidité ou d’un sectarisme qui n’ont rien de
rassurant.