Effectivement, il ne s’agit pas de voir le drame partout et de crier au scandale à chaque fois qu’un acteur se démarque.
Mais il est étonnant que Google, première firme à indexer des valeurs morales « don’t be evil » dans ses statuts et qui a toujours dénoncé le monopole de Microsoft semble prendre le même chemin.
Il est vrai que la nature du monopole n’est pas la même, Google ne se situant pas sur les formats propriétaires. Il s’agit au contraire d’un monopole plus subtil, plus intelligent car émanant de stratégies indirectes et donc dans un sens plus dangereux.
Car si demain Google devient une régie publicitaire multi-support, c’est la fin de toutes les agences de pub et l’apogée de la suprématie Google et donc de son monopole.
Cela sans parler de la foule de données personnelles collectées et de leur utilisation...