J’ai feuilleté cet ouvrage et j’ai été
agréablement surpris. Je pensais Rouart un peu superficiel, or il livre des
analyses pertinentes, fines, argumentées. Je lui reprocherais quand même un
certain goût du confort. Gide le met « mal à l’aise » par exemple. Il
ne saisit pas l’intérêt qu’il peut y avoir à se contredire, à se réinventer, à
prendre des risques, à se mettre en danger en un mot (et à malmener un peu le lecteur par la même occasion).