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Bandabassotti Bandabassotti 19 janvier 2007 23:09

Bonjour.

Désolé, mais le Capital se justifie par la plus value des activités humaines et par le biais de la production de bien matériels. Pour une économie de libre marché comme la nôtre, peu importe où cette production se fait, car le principe est de produire un bien de consommation( pas un bien d’usage qui nerapporte rien) au prix le plus bas possible avec deux solutions possibles. La première , celle de maintenir une production locale pour un marché mondial en réduisant à sa plus simple expression et au strictement nécessaire la main d’oeuvre, donc en coupant dans la masse salariale, ou, se diriger vers des sites de production où la main d’oeuvre est abondante et infiniment pas chère. Autant dire dans des contrées où le patronat n’a pas les contraintes liées à une fiscalité indexé sur la richesse produite, pas des contrainte liées au niveau ce vie de la popoulation où la production se fait, par des contrainte sociales et dans des endroits où le coût de la vie et donc du travail sont de l’ordre de 1 à 10, voire de 1 à 20, voire davantage.Ce qu’on appelle communement délocalisation. Ce n’est pas parce que qu’une bonne partie de l’activité industrielle (70% me semble excessif et pas réaliste)ne se fait pas en France (donc au niveau local)que les Français ne s’abillent pas, ne mangent pas, ne s’équipent pas, n’achètent pas de voitures, ne bâtissent pas et ainsi de suite. Il est évident qu’une bonne partie de la production se fait ailleurs pendant que le « SAV », si on préfère les activités tertiaires qui elles ne produisent rien, sauf du service se déroulent sur le territoire français, et encore on a trouvé le moyen de transférer certaines activités du secteur tertiaire dans les pays où lees premières délocalisation ont eu lieu, pays du Maghreb et les pays anciennement du bloc Soviétique. Signe marqueur et précurseur d’une évolution hyérachique de la distribution du Capital. Ce que dans mon jargon, ou dialectique « marxiste » on appelle des métropoles. Il ne peut pas y avoir une production « dématérialisée » car les produits de consommation pour étre présents sur les étals doivent obligatoirement être produits quelque part. C’est une certitude « certaine » nous ne manquons pas de produits de consommation car les étals en regorgent. Par contre on à une certaine pénurie de pouvoir d’achat. Et le problème des mal logés, des SDF et des sans abri est un des effets macroscopiques de la situation actuelle. On en parle parce que quelcun s’est donné la peine d’aller voir. Je rappelle il a fallu des tentes rouges le long du Canal St. Martin, tandis qu’une action similaire de Médecins du Monde avec des tentes bleues et dispersées dans la ville n’a fait que quelque ligne sur les journaux, sans plus. Et pourtant ce problème ne date pas d’hier ! De 1978 à 2005 la France a perdu 2.5 millions d’emplois, plus précisement ces emplois ont carrément disparu et ce seuil de chômage et malgré le rechange genérationnel à tendance a devenir plus un socle qu’un seuil, ce qui n’est pas la même chose, car pendant ces 25 dernières années le Capital s’est diversifié, c’est restructuré, c’est délocalisé, s’est boursifé, c’est concentré au point que parler de libre marché n’a pas pratiquement plus de sens, du moment que les groupes presents sur le marché sont en mesure de fournir chacun une gamme de produits qui couvre toute la palette des biens de consommation. Un Grand groupe est tellement diversifié qui peut proposer à la vente du canon, à la presse, à la pub,à la bouffe, au texile, les services de l’eau, l’assainissement, l’energie jusqu’à la paille pour siroter les boissons et jus de fruits produits par une filiale du même groupe. Tu a raison sur un point, la dématérialisation de la production qui elle « se rématerialise » dans les tractations et les echanges de qui se pratiquent 24 heures sur 24 heurs dans toutes les Bourse du monde. Et en temps réel s’il te plaît !

Le fait d’engager une part réduite de Capital dans la création d’une Société, n’est pas un gage de réussite, sauf un moment historique de latence de la part des investisseurs qui n’ont pas enore jugé la potentialité de rentabilité ou flairé lea bonne idée. Si on ne produits pas de bien matériels, il faut envisager une société de service qui fournitun service justement pour une production quelconque ou pour un autre service. Dans le fait et dans la réalité des faits rien ne change dans les mécanisme du processus capitaliste et de libre marché. Même s’agissant d’une entreprise qui fournit un service et donc une marchandise immatérielle, cette société est obligée de se plier aux règle de la rentabilité , ce qui signifie qu’elle doit produire la tache par laquelle elle se fait payer dans un temps plus court et à un prix plus bas que celui de ses concurrents. Ce mouvement implique forcément un investissement de départ, une structure, des réseaux et la recherche continuelle de nouveaux clients et un système de communication efficace et sûr qui en genéral est fourni par une autre société qui fournit ce type de service, qui elle est en concurrence avec d’autres sociétés du même secteur. Donc le fond du problème est de fournir un produit (immatériel) de bonne qualité dans le plus bref délais possible au coût le plus bas bossible. Donc on découvre qu’on est pas seuls sur le marché et que l’investissement même minimal il faut le rentabiliser dans les plus bref délais car l’investissement représente une perte sèche initiale sur son capital de départ

«  »Par conséquent toutes personnes se donnant les temps d’acquérir des connaissances (on peut aussi le faire le soir en lisant des bouquins, une université n’est pas toujours necessaire) peut avoir une bonne idée et monter sa propre société indépendamment de son origine sociale.«  »"

Ce n’est pas une question de temps ou d’origine sociale, ni même de connaissance, le problème est de trouver le capital necessaire et une bonne base pour « monter sa société » est de prospecter le marché pour en évaluer les besoins et les potentialités. Une société à besoin de structures solides pour être viable , comme j’ai dit plus haut. Ce n’est pas si simple !

«  »« Ainsi ce rapport de force devrait se faire de moins en moins réel et se fera entre ceux qui veulent entreprendre et ceux qui ne veulent pas prendre ce risque. »«  »

Entendons nous bien, les rapports de force s’exercent à tous le niveaux et à tous les stades. Les rapports de force se praiquent bien entre le plus grands groupes ; qui s’achètent et se vendent les uns les autres et qui en fait les frais ce sont toujours les mêmes ceux qui n’ont que leurs bras ou leur tête comme seule marchandise. Bien au contraire, les rapports de force se font de plus en plus réels et de plus en plus brutaux, ceux qui sont sur le marché depuis des décennies, voire depuis des genérations, ne voiyent pas d’un bon oeil les nouvaeux arrivants. La prise de risque est en fonction de ce que qu’on est disposés à mettre sur le tapis vert Ceux qui n’ont rien ne risquent rien car leur but est fort simple, avoir une vie tranquille et vivre de son travail, ni plus, ni moins. Donc le problème ne se pose pas surtout quand le risque se fait sur la vie d’une famille

«  »"Selon moi les 3 principales classes peuvent se définir de la façon suivante :

Classe moins favorisée :

Arrivent à peine à subvenir à leur besoin et peuvent épargner au grand max 100€ par mois

Classe Moyenne :

Arrivent à subvenir à leur besoin et peuvent avec des efforts mettre une epargne de 150 à 400€ par mois et rembourser un crédit immobilier

Classe aisée :

Subviennent largement à leur besoin peuvent épargner plus de 400€ par mois tout en faisant face au remboursement de crédit immobilier important.«  »"

On peux bien s’amuser à enoncer les classe et les sosu classes sociales,que ça ne ferait pas avancer d’un iota la situation. Peu importe, la réalité est que la classe des salariès, ou si tu préfères des travailleurs peut à tout moment basculer dans une classe supérieure ou inférieurs, car son existence depend d’un revenu du travail et donc d’une acivité salariée et pas d’une rente. La différence est là. Quelqu’un qui gagne 4000 euros ou plus peut rès bien perdre sont travail, ( le marché du travail connait actuellement une inflation de cadres supérieurs au chômage de longue durée et de plus en plus de ce salariés se retrouvent à pointer à l’ANPE. Donc tout prend une dimension vraiment rélative. La réalité se situe sur un autre niveau , le niveau du seuil de rentabilité qui lui est fixé par les investisseurs et les actionnaire qui eux parlent et agissent en milliards d’euros et dont un des critères de rentabilité se résume à une simple opération arithmétique ? Un nombre X de salaires à 4000 euros moins un nombre X de salaires à 2000 euros, moisn un nombre X de salaires au SMIC = plusieurs millions d’euros d’économies c’est simple et ça rapporte gros.

«  »« Cette distinction est certe arbitraire mais constitu un bon point de repere dans mon secteur d’activité (le conseil en création et gestion de patrimoine). »«  »

Raison de plus tu crée dans un domaine où la matière prémiers existe déjà (le capital)et tu ne peux pas nier que ton entreprise est en concurrence directe avec tant d’autres et que le fait d’être performant dans on domaine à un cout ; la plus part du temps il faut démarcher le client et le client reste s’il est satisfait de la marchandise, si non il va voir ailleur. Celui qui possède un patrimoine ça m’étonnerait qu’il le laisse dormir, il investit et c’est où qu’il investit ? Certainement pas dan la boulangerie du coin, mais dans l’immobilier, dans les grandes infrastrucrures Tunnel sous la Manche,Pont de Millau, futur Pont de Messine, Sade de France, routes, autoroutes, action dans l’automobile etc... etc...

«  »« A mes yeux chacune de ces classes peut entreprendre avec plus ou moins de risques, à titre personnel je suis entrepreneur puisque je suis indépendant et je prends un max de risques mais la recompense sera maximum. »«  »

Moi aussi j’ai été entrepreneur et j’avais trouve le bon créneau, mais il a fallu un étrange concours de sirconstances pour que mon affaire tombe à l’eau. Un rien mais qui a fait toute la différence, du jour au lendemain la législation sur l’assurance décennale obligatoire pour les étanchéités à changé et du coup ma spécialité n’était plus couverte de la même façon si avant il me fallait 2 chantiers pour couvrir mes frais d’assurance avec les nouvelles dispositions il en fallait plus de quinze à une moyenne de 20 000 ff par chantier. Sans compter que un codicille entre deux virgles disait que la techique que je mettais en place n’éatait plus couverte, malgré des entreprise de la taille de 3M proposaient des produits homologués par la législation Française et Européenne. Il suffit de peu. Merci mais pour le risque j’aidonné

«  »"C’est là que mon orientation politique vient en ligne de compte. Un libertarien minimise au maximum les pouvoirs de l’état et maximise la responsabilité individuelle.

La securité Sociale y serait entièrement assuré par des fonds privé (un système un peu à l’américaine mais où les dons jouent aussi une part importante, l’église a fonctionné comme ça et ça marchait bien et cela même si je ne suis absolument pas religieux)

C’est assez different du systeme anarchique ou le principe de la propriété individuelle n’existe pas et où tout est la propriété de tous.

Dans le système libertarien s’il est parfait la situation de chacun est du à la responsabilité de chacun mais rien n’empeche les gens de s’entraider les uns les autres.«  »«  »

C’est là que ça ne colle plus ! car si le sistème liberalétait en mesure de donner de la sécurité et de nourrir le plus grand monde possible ça se saurait dépuis belles lurettes. Tu ne prends pas en considération que le fait d’agir de façon individuelle ne peut pas faire l’abstraction que cette societé basé sur l’individualisme a besoin des echanges et ces échanges se font de la plus mauvaise façon possible car leur façon d’être et d’exister se fonde su la compétition, système qui exclut,de fait tous ceux qui ne sont pas en mesure de concourrir à armes égales ou chacun est le patron de lui même sans s’encombrer de salariés ou, on est patron avec des personnes qui nous aident dans nos taches et qu’il faudrait payer. Dans ce cas on en revient aux rapports de force et la boucle est bouclée. Pour mémoire, les 4/6emes de l’humanité vit ou survit avec moins ou 2 dollars de revenus par jours, une petite partie de l’humainte vit avec moins de deux dollars par an voir avec rien. On peut toujours demander à ces gens là d’investir. Mais sans tomber dans la misérabilisme morbide, on peut faire la même proposition aux entre 7 et 12 millions de Français qui ont de revenus compris entre 450 euros par mois et le SMIC.

Désolé mais les réposes sont forcément longues !

Bien à toi et au plaisir de te lire


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