Désolée d’avoir été énervée en écrivant ce commentaire, Démos.
C’est tombé sur vous, cela aurait pu tomber sur quelqu’un d’autre (ah oui, votre adjectif « mimi » m’avait fait sursauter, car je ne l’applique pas à la sphère de la conquête du pouvoir). Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse sur l’importance des mots dans le discours politique (encore qu’elle est peut-être surestimée aujourd’hui, parce que nos sociétés sont plus complexes qu’avant et ont perdu en unicité du sens, des symboles et des images, cela serait d’ailleurs pour cela que le discours politique deviendrait de plus en plus « illisible », moins marqué en voulant être marqué partout). Toutefois, je voulais apporter mon témoignage sur cet exemple particulier de « bravitude », qui en l’occurence n’est pas prémédité. Tout se précipite aujourd’hui pour nos hommes et femmes politiques, et la stratégie se perd au profit d’un foisonnement tacticiel à court terme.