Il peut être très difficile de s’occuper de parents malades, surtout dans le long terme. Il y a les efforts physiques usant lorsqu’ils se répètent chaque jours, souvent dans des conditions précaires et dans la solitude. Car souvent le handicapé ne peut rester seul et le ou la soignant(e) est bloqué(e) à la maison.
Le plus difficile est le handicap mental, qui s’accompagne progressivement de handicap physique, d’incontinence, etc. Le caractère du malade change, il devient souvent agressif, se croit persécuté par celui-là même qui le soigne... et voilà le jour où il ne reconnaît même plus son parent, son conjoint.
Il peut aussi s’accrocher, manipuler et culpabiliser le soignant qui voudrait trouver une solution en institution.
Les groupes d’aide sont indispensables avant que certains ne craquent.
Je parle ici de la situation en Suisse.