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Zalka Zalka 7 janvier 2008 15:04

Précisément, une grande partie des gens peuvent payer à leurs enfants, un cours par semaine dans une matière où celui ci serait à la traîne. Mais si la course à la formation devient plus pressante ? Et si un jour on a besoin d’un de ces cours pour chacune des matières enseignées pour espérer obtenir le moindre dipôme ? Et qu’en est il des clsses sociales les plus deshéritées qui n’ont déjà pas accès à ces quelques cours ?

Ce qui me dérange : ce n’est pas le fait que c’est cours existe : j’en ai profité en tant qu’élève ET en tant que prof. Ce qui me dérange, c’est qu’on voit là une réussite de l’économie de marché, alors qu’il s’agit d’un échec de l’éducation nationale. Ce qui me dérange : c’est que cela devienne une nécessité. Pire : ce n’est pas une réussite en soi, mais une réussite du à une complémentarité avec l’éducation nationale (ce que j’explique dans mes deux précédents gros commentaires).

Certes me direz vous, on peut déduire une partie du montant de nos impôts. Mais il faut pouvoir avancer cet argent : ce qui n’est pas forcément évident. Je ne suis pas sûr qu’il existe un gain réellement flagrant pour l’état ou même pour la société. Plutôt que de faire une croix sur des revenus issus des impôts, l’état ne ferait il pas mieux d’investir dans l’EN ? Encore faut il que ces fonds soient bien utiliser, c’est sûr.

Parler de préceptorat est peut être exagéré pour le moment, mais néanmoins, ce qui à l’origine devait être un complément d’éducation pour élèves ayant de petites difficultés, peut parfaitement devenir un passeport obligatoire pour la réussite. Pour cela, il suffit qu’on laisse l’EN se délabrer et que l’on se repose sur ces mécanismes complémentaires.


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