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(---.---.120.224) 27 octobre 2005 13:10

Article intéressant, car le fond est bon. Cependant je vois dans ces quelques lignes des « méconnaissances » du milieu.

Tout d’abord les éléments que je partage :
- La limitation en NOMBRE et en DUREE des mandats. Cette limitation à 2 me semble pertinente pour les postes de Présidents (République, Conseil Régional, Général etc...) et probablement élargie à 3 pour un maire. En effet, plus le poste est élevé, plus il faut de la rotation.
- L’acquisition d’un salaire important. Certes, mais n’est ce pas déjà le cas ? Il faut savoir qu’il s’agit dans l’ensemble de salaires 100% épargne ce qui fausse la donne. De plus, compte tenu du nombre d’échelons décisionnels, il me paraît irréalisable de donner une forte rémunération à tous ces postes à « responsabilité ».

Pour ma part, je pense que l’échelon « Département » est inadapté. De plus le rôle des préfets n’a plus de sens dans un Etat « décentralisé », ils feraient mieux d’adapter le tout aux conseils Régionaux et EPCI. Bref. Mieux diriger, c’est aussi réduire les interférences décisionnels, et donc conserver un réel pouvoir d’action. Par conséquent, en ce sens, je serais OK pour allouer une rémunération forte.

Pour aller vite et ne pas faire un roman, voici des éléments que je pense cruciaux, pas forcément dans le sens de l’article :
- La méthode des quotas n’est pas viable. Le coup de forcer des proportions, c’est un trompe l’oeil. Il serait préférable de réformer sur le fond et ensuite de voir des changements REELS. Par exemple, la suppression du SENAT voir sa réforme de mode de scrutin me semble élémentaire.

- La modification de l’accès aux postes politiques, entre autre par des voies plus démocratiques que le « leche-botte attitude » auprès des partis. La valeur n’attend pas le nombre des années.

- La possibilité de cumuler 2 mandats, 1 local et 1 national (député OU ministre) mais pas 2 ou 3 locaux. En somme permettre aux bons de monter sans perdre le sens des réalités. C’est un principe collégial en bref.

- La réduction des durée de mandat à 5 ans maximum pour TOUS les postes existants. Il en est de même pour les postes à vie, les magistrats etc...

- La possibilité de dévolution (comme au RU) par une sanction juridique (inéligibilité) ou administrative. Le statut fonctionnaire ne peut plus rester tel qu’il est, c’est absurde. Pour autant il peut conserver une stabilité sur 5 ans, reconductibles, ce qui me semble viable.

- La mise en place d’une élection « caduque » en déça de 40% de votants, par une élimination des candidats en liste. Autrement dit, un « reset » qui serait salvateur en la situation...

- La nécessité d’avoir effectué au minimum 5 ans de travail effectif dans une collectivité ou une entreprise avant de briguer un mandat électoral (A+ Villepin, Fabius, etc...)

- La necessité de confier aux élus une force d’arbitrage en dépit des enjeux électoraux. Cela signifie qu’un élu est là pour trancher, décider, arbitrer et non pas pour faire plaisir. Un arbitre assure la cohésion d’un match, il n’est pas là pour qu’un camp ou l’autre lui offre à boire à la fin. Que l’on juge sur les actes, et non sur la com et les copinages.

- L’obligation, pour tout élu sortant, d’établir un bilan de réalisations, bilan exécuté par des services techniques neutres et indépendants. Ce principe de sincérité-transparence éviterait d’avoir des Tibéri en mairie...

- La réduction du nombre de postes clés via nomination. Permettre à des classes populaires d’occuper des postes de direction par le travail et non par la « naissance » ou le « copinage ».

- L’ouverture des postes administratifs-publics par une sélection post-études sur recrutement CV et mise à l’épreuve de 1 ou 2 mois. Cela permettrait de vérifier la valeur des gens sur leurs acts et non sur un jet de dé lors de concours dont on sait tous qu’ils produisent du « pareil », à savoir de l’inadapté pour 80% des cas.

Déjà, cela changerait pas mal de choses. Voilà mon opinion.

En jouant la carte de l’ouverture, peut-être alors que nous changerons, évoluerons et cesserons d’être un pays médiéval gouverné par une monarchie républicaine.


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