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En réponse à :


krolik krolik 26 septembre 2008 00:35

En ce qui concerne votre paragraphe "contraintes d’exploitation", il apparaît actuellement des innovations par les Russes et les Américains.

Les Russes fabriquent une série de barges supportant deux petits réacteurs issus de la technologie des réacteurs de sous-marins. Barges qu’ils proposent en location à façon pour la production d’électricité et le dessalement d’eau de mer. Un grand nombre de pays se sont immédiatement montrés intéressés.
Le Los Alamos lab vient de proposer un petit réacteur compact, facilement transportable dans le même ordre d’idée.
Il est certain que pour les pays émergents dont les réseaux de distribution d’électricité seraient d’ailleurs bien incapables de supporter un gros apport de puissance, ces solutions proposées sont très attrayantes car ils n’ont pas le souci du retraitement du combustible qui reste au propriétaire des réacteurs.
Ce genre de projet existe en France mais pour l’instant reste dans les cartons.

Quant à la prolifération en général, avant les réacteurs électronucléaires il y a les réacteurs haut flux utilisés pour la fabrication d’isotopes industriels et médicaux. ces réacteurs haut flux utilisent dans des piscines des quantités d’uranium hautement enrichi de qualité parfaitement militaire, de quoi faire trois ou quatre bombes facilement. Donc si l’on veut limiter la prolifération il faudrait commencer par cela.

La prolifération en Corée du Nord, on a pu voir qu’elle n’est pas si facile que cela, même lorsque l’on dispose de la matière fissile. On a pu constater que malgré les efforts de tout un pays orientés vers ce choix stratégique, le résultat a été tellement maigre que certains experts estiment même que l’essai de 2006 était un tir d’explosif classique de 500 tonnes de TNT. Lorsque l’on ne possède pas la technologie associée ce n’est pas facile de faire une bombe ayant un minimum d’efficacité. Mais la Corée du Nord utilise cette orientation comme une arme médiatique plus qu’opérationnelle.
Pour l’Iran cela risque d’être différent , l’affaire est sous grande surveillance internationale, mais le fait de construire ou non une centaine de réacteurs de puissance dans l’Europe des 27 ne changera rien à la politique des Iraniens.

@+


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